On connaît l'argument uchronique (ou dyschronique) de ce roman, qui suffit déjà à le rendre très intéressant : les tribulations d'un artisan juif dans la parie ouest des USA, occupée par les Japonais après leur victoire (l'est est aux nazis). La présence d'un livre dans le livre ouvre un effet d'abyme, une sorte de vertige qui renouvelle les procédés habituels de l'auteur, qui, à l'époque où il écrit ceci, consulte fréquemment le Yi King. C'est donc un bon roman, qui finit peut-être un peu en queue de poisson, mais dont j'ai trouvé les personnages assez attachants.
Commenter  J’apprécie         260