AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de gerardmuller


Ubik / Philip K. Dick (publié en 1966)
Nous sommes dans un futur proche, 1992, et l'humanité a colonisé la Lune. Les pouvoirs psychiques des individus ont évolué pour devenir des armes.
Joe Chip, très endetté, est employé de la société Runciter, une organisation employant des anti-télépathes, personnes capables de contrecarrer (nullifier) les pouvoir des télépathes toujours à l'affut des pensées des autres et des précogs (sujets capables de prédiction) pour que soit respectée la confidentialité des clients. Glen Runcifer est le directeur, assisté de sa femme Ella, décédée à l'âge de vingt ans, mais conservée en demi-vie au Moratorium de Zurich, en capsule cryonique qui permet à une personne décédée de conserver une conscience et une capacité limitée de communiquer. En la consultant, Runcifer découvre que la conscience d'Ella est envahie par une autre demi-vie plus jeune dénommée Jory Miller.
Stanton Mick, un magnat des affaires, décide de louer les services de Runcifer pour sécuriser ses installations lunaires contre une prétendue intrusion psychique. Runcifer rassemble alors une équipe avec ses onze meilleurs sujets y compris la récente embauche de la jolie Pat Conley, une fille mystérieuse ayant la capacité unique d'annuler les événements en changeant le passé. Pat est une fille étrange avec son air d'orage en suspens et de feu qui couve sous la cendre. Sa faculté liée au renversement du cours du temps intéresse vivement Glen Runciter.
En vérité, la mission lunaire est un piège ourdi par un certain Ray Hollis qui dirige une organisation de médiums. Un attentat à la bombe tue apparemment Runciter sans toucher le reste de l'équipe. Dès le retour vers la Terre, Runciter est placé en capsule cryonique mais sans résultat et il est finalement enterré.
La suite montre que les rescapés subissent des transformations physiques et c'est alors que le produit miracle appelé Ubik intervient, qui permet d'inverser le changement.
le dernier chapitre réserve la surprise concernant Ubik.
Je dois reconnaître que la lecture de ce roman considéré comme un des chefs d'oeuvre de la science-fiction est assez ardue et ne m'a pas passionné ; j'ai eu bien du mal à aller au bout des 250 pages. Entre les morts vivants en semi-vie placés en capsule cryonique, les distributeurs d'amphétamines, les portes payantes et les transports au sol bannis, il est parfois bien difficile de s'y retrouver avec des retournements de situation permanents dont sont victimes des personnages aux allures ectoplasmiques.
En bref, une légère déception.




Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}