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Critique de Malivriotheque


Dans la maison de John et sa femme Dot, le grillon chante. C'est un foyer chaleureux au coeur de l'hiver qui va assister au miracle de l'amour après quelques péripéties...

Ce conte a été extrêmement populaire à sa sortie en 1845 et a semble-t-il enchanté de nombreuses familles. Dickens recrée le cadre domestique d'une famille anglaise lambda qui se satisfait de peu, dans un fond très légèrement fantastique avec des grillons gages de bonheur et des fées amies qui ne vous veulent que du bien.
Si le but de Dickens à l'époque est clairement de réchauffer les coeurs, le résultat aujourd'hui reste très naïf et mièvre avec une grosse pincée de ridicule à tendance énervante. Les personnages (de femmes surtout) sont extrêmement stéréotypés, tout comme les situations et la dynamique de l'intrigue. La béatitude de Bertha et sa complainte de l'aveugle sont à se taper la tête dans le mur, tout comme l'explication finale de Dot qui donne juste envie de se tirer une balle tant les jeux de répétition et le dramatisme très exagérés sont risibles, voire même caricaturaux. Et le personnage de Tackleton, le Méchant pas Gentil qui finalement se radoucit et se joint à la fête familiale... le parallèle avec Scrooge ne se fait que trop facilement et appelle donc une redondance trop clichée.
Des quiproquos mais finalement tout va bien et tout brille et tout le monde il est content et ami : on est très loin du réalisme, et c'est bien pour ça que ça a marché en 1845 mais que ça marche pas en 2017. En fait si, ce type de conte fait toujours recette de nos jours, mais à travers des téléfilms de Noël mielleux dont on connaît déjà la fin cinq minutes après le début.
J'ai du mal à comprendre comment les gens peuvent être emportés par ce genre d'histoire assez creuse qui, certes, permet d'oublier le quotidien, d'essayer de garder le sourire ou d'illuminer un peu plus les fêtes de fin d'années (comme c'était le but originel), mais dans lesquelles il ne se passe rien. Dans ce conte, Dickens perd la moitié de son ouvrage à placer ses personnages et à tenter de nous faire compatir à leur situation derrière des bla bla assez rébarbatifs et des descriptions toutes plus ampoulées les unes que les autres. C'est que ça piapiate bien plus là-dedans que les choses se pa-passent !
C'est juste trop de soupe rose bonbon cotonneuse qui met de candides pansements aux bobos de l'âme. Attendez je reviens, je vais vomir !!!
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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