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Critique de cleophas35
Les premières pages de ce premier grand roman de Dickens m'ont paru un peu longues. La perspective de lire 1000 pages de farce burlesque m'a, je l'avoue, un peu inquiété. Mais heureusement, Dickens a vite évolué dans ce roman livré sous forme de feuilleton, pour laisser au final un livre plein des promesses tenues plus tard par cet immense auteur anglais. Les personnages s'humanisent, grandissent malgré leurs limites et leurs ridicules, le récit s'intensifie même s'il ne faut pas attendre une grande unité du récit.
Je m'avoue, j'aime profondément Dickens : son humour, son regard clairvoyant sur la société britannique de la révolution industrielle, son ironie sans concession dur les hypocrisies et les ridicules du temps. Auxquels il faut ajouter une profonde tendresse pour l'humanité. Si Dickens fait confiance à l'humanité, ce n'est ni par naïveté, ni par idéologie, mais par choix. Ce regard tendre fait toute la différence avec la littérature désespérée d'un Zola. du coup on sort guilleret de ces 1000 pages, avec un regard un peu plus acéré sur le monde, mais qui reste un regard tendre et amusé.
Je m'avoue, j'aime profondément Dickens : son humour, son regard clairvoyant sur la société britannique de la révolution industrielle, son ironie sans concession dur les hypocrisies et les ridicules du temps. Auxquels il faut ajouter une profonde tendresse pour l'humanité. Si Dickens fait confiance à l'humanité, ce n'est ni par naïveté, ni par idéologie, mais par choix. Ce regard tendre fait toute la différence avec la littérature désespérée d'un Zola. du coup on sort guilleret de ces 1000 pages, avec un regard un peu plus acéré sur le monde, mais qui reste un regard tendre et amusé.
