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Critique de GuyMontag


Avec une dizaine de tentatives de meurtres ou de meurtres, « La disparition de Stephanie Mailer » n'est pas un livre drôle. Pourtant l'auteur nous livre des pages assez comiques sur certains sujets, j'en ai relevé trois : la vieillesse, les critiques littéraires et le théâtre d'avant-garde. La vieillesse tout d'abord, Joël Dicker nous décrit les grands-parents de Jesse Rosenberg comme des vieux abominables, mais drolatiques, le grand-père répète tout le temps « bande de petits cons » et la grand-mère « c'est de la merde » avec des attitudes et des comportements à l'avenant particulièrement insupportables et très amusants au final. Les critiques littéraires sont bien écornés en la personne du féroce critique Meta Ostrovski qui souvent ne lit même pas les livres dont il écrit la critique, car « lire c'est commencer à aimer », Joël Dicker réglerait-il des comptes ? Enfin, le théâtre d'avant-garde en prend aussi pour son grade, Dicker nous décrit une scène sans queue ni tête où deux acteurs dansent en slip sur la scène sous le regard médusé des spectateurs venus assister à la répétition de la pièce « événement mondial ». À la fin du livre, le critique littéraire Meta Ostrovski reconverti en acteur et le metteur en scène Kirk Harvey jouent leur pièce devant des salles vides. La pièce ne connaît absolument aucun succès, mais Ostrovski en est enchanté. « Ce qui n'a pas de succès est forcément très bon, parole de critique ».
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