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Critique de Rouletabille


Un livre sans réel surprise. Malgré tout, j'ai bien accroché à l'ambiance générale, à toute cette flopée de personnages dont on sait bien qu'ils vont finir à un moment ou à un autre par se retrouver mêlés à l'intrigue principale. Il suffit juste de tourner les pages et de constater que nous ne nous sommes pas trompés.
Bon on devine très vite la fin entre Anna et Jesse, j'avais compris tout de suite que la nuit noire était le titre d'une pièce de théâtre et pas le nom d'une prétendue organisation criminelle ou je ne sais quel nom de code lié à des phénomènes surnaturels.
Évidemment, comme il est de coutume avec ce type de roman fleuve, des longueurs, des chapitres sans doute inutile (je pense spontanément à l'enfance de Jesse Rosenberg, personnellement je m'en serais passé). Une écriture régulièrement répétitive, utilisation du même mot à 2 ou 3 lignes d'écarts (immédiat, compromettre...) sans oublier l'expression quadruple meurtres qui revient à tout bout de champ.
Par contre, grâce à ce livre, j'ai découvert un mot, à savoir "le lobby d'un hôtel", c'est déjà pas si mal. J'avoue que je connaissais pas ce terme.

Dans la série invraisemblances, je mentionnerais le fait qu'il n'y a pas de caméras de surveillance dans le grand théâtre le soir de la représentation de la nuit noire. Bah voyons, tout le quartier est bouclé, le lieu est soit disant sous haute protection, les autorités policières se doutent que l’assassin sera dans la salle mais comme c'est ballot on oublie de mettre des caméras à l'intérieur !

Un peu d'humour avec les délires de Kirk Harvey. Certains trouveront sûrement que c'est grotesque, lourdingue, moi j'aime bien. Suffit de le prendre au second degré. Mais bon je prends tout au second degré, je suis bon public pour ça.

Quelques petites réflexions sur le poids des réseaux sociaux, le harcèlement avec le personnage de Dakota, sur le fameux quart d'heure de gloire, la difficulté de créer. Beaucoup de personnages veulent finalement devenir écrivain dans ce roman ! J'ai aussi bien aimé la classification que fait Ostroski des différents types de romans.

Le happy end est quant à lui ultra méga classique, résolution de l'intrigue, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et bye bye Orphea vous pouvez reprendre une activité normale.
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