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Critique de Andromeda06


C'est un peu avec appréhension que j'ai ouvert ce dernier livre de Joël Dicker. D'abord parce que "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" et "Le livre des Baltimore" ont été deux coups de coeur et que j'en attendais du coup beaucoup sur le retour de Marcus Goldman. Mais aussi et surtout parce que j'avais beaucoup moins accroché avec son avant-dernier, "L'énigme de la chambre 622", qui manquait pour moi de crédibilité. Mais dans la lignée de ses deux prédécesseurs, "L'affaire Alaska Sanders" est lui aussi finalement un sacré coup de coeur.

À noter avant tout que les événements se déroulant dans "L'affaire Alaska Sanders" se situent entre les deux, Marcus Goldman connaissant un succès monstre grâce à "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" et ayant une ébauche de projet concernant "Le livre des Baltimore".

J'ai totalement retrouvé le style de l'auteur. Pour commencer, il y a de quoi lire comme d'habitude, presque 600 pages ici, mais qu'on ne voit pas défiler. Puis, les aller-retours constants entre passé et présent qui donnent une certaine dynamique. Beaucoup de personnages aussi, tout comme beaucoup de détails et de faits qui tournent autour de l'intrigue, où l'on perçoit au premier abord une sorte d'imbroglio mais où l'auteur réussit à rassembler toutes les pièces sans jamais rien oublier.

L'intrigue, qui demande tout de même un minimum de concentration si l'on veut tout retenir, est superbement bien construite et menée. J'avais le cerveau en ébullition mais tellement tenu en haleine que j'ai quasiment tout lu d'une traite. La plume de l'auteur aidant, très agréable, fluide et appliquée.

Je ne dirai rien sur l'affaire Alaska Sanders en elle-même, réouverte onze après que l'enquête ait été bouclée, je vous laisse la découvrir par vous-même. Pour ma part, j'en suis totalement conquise : c'est plein de rebondissements et de revirements, les éléments révélés au compte-gouttes maintiennent toute notre attention et notre curiosité, et le dénouement est totalement inattendu.

La seule chose que je pourrais lui reprocher, ce sont les références à La vérité sur l'affaire Harry Quebert et au futur Livre des Baltimore qui ne sont pas forcément utiles et viennent parfois alourdir un peu l'intrigue principale ou couper notre entrain (du moins dans la première moitié surtout).

Il y a également pas mal de "coquilles" (fautes de frappe et de conjugaison, oublis de mots), une énième relecture avant impression n'aurait pas été de trop...

Mais à part ça, j'ai vraiment adoré et j'espère un jour avoir l'occasion de voir Marcus Goldman et Perry Gahalowood élucider une nouvelle affaire. Celle de Gaby Robinson par exemple ;-)
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