Ce livre, ô combien attendu, semble avoir reçu autant de critiques que de louanges. Ses détracteurs lui reprochent sa simplicité d'écriture et d'intrigue, les allers-retours entre différentes époques, des incohérences de style... Autant le dire, je me classe du côté de ceux qui ont aimé ce livre, et beaucoup même. J'ai aimé l'histoire de l'Ecrivain, qui trouve dans un palace suisse le thème de son prochain roman ; j'ai aimé l'histoire de Lev, de Macaire et d'Anastasia ; surtout, j'ai aimé rencontrer
Bernard de Fallois à travers ces pages. J'ai aimé les allers-retours, le changement de style, la pseudo-simplicité de l'intrigue. C'est un roman-théâtre, presque un vaudeville, et on passe du bon temps en sa compagnie. Après un succès, un auteur est attendu au tournant, encore plus après plusieurs succès et je crois que
Joël Dicker est victime de son succès qui l'a placé sur un piédestal auprès de ses lecteurs, position compliquée s'il en est car difficile à conserver. Mais peut-être est-ce aussi ça, le talent d'un écrivain, la possibilité de changer de style et de surprendre ? J'ai été surprise et j'ai passé un bon moment, merci l'Ecrivain.
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