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Critique de Bonnynic


Il s'agit du premier roman du suisse Joël Dicker, paru donc avant le roman « La vérité sur l'affaire Harry Quebert ».
J'avais beaucoup apprécié le roman sur « l'affaire », ravi de lire un jeune auteur francophone de qualité.
Ce livre aborde un sujet qui m'intéresse beaucoup, à savoir l'histoire de la seconde guerre mondiale.
J'ai donc trouvé ce roman encore meilleure que le second qu'il a écrit. Je trouve qu'il y a ici encore plus de recherche sur la psychologie des personnages.
Il y a une vraie recherche sur un aspect métaphysique de la guerre. Quels individus devient on après avoir tué nos semblables ?Même dans des circonstances aussi exceptionnelles qu'un conflit armé, peut-on tuer sans ressentir de la culpabilité, un malaise, un mal être ?La guerre n'est pas un jeux et tué n'est jamais un acte banal dénué d'impact, malgré ce que la majorité des jeux vidéo ultra violent peuvent laisser penser.
L'auteur aborde également de manière très adroite le thème de l'après. Que fait –on après la guerre ? Comment peut-on se reconstruire et exister après ?des jeunes gens sont devenus des adultes pendant le conflit, ils ont appris à se battre, à penser, à être des soldats. Mais quand le conflit prend fin, comment retrouve-t-on une vie quand on a sans cesse des « fantômes » a côtoyés ?
Pour un premier roman, c'est vraiment très bon. Comme quoi le talent n'attend pas le nombre d'années.
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