Les derniers jours de nos pères

Cela fait plusieurs années que j'attends pour lire ce livre car je le savais très différents des autres récits de l'auteur. Et moi ce que j'aime normalement dans ces récits ce sont évidemment les dénouements inattendus des enquêtes policières (et aussi Marcus cela va s'en dire). Or ici, on est loin de l'enquête policière contemporaine. On se retrouve plutôt pendant la période de la seconde guerre mondiale, au cour des services secrets anglais, le SOE, créé par Churchill. On y voit l'envers du décors, ce qu'il se passait derrière nos frontières et les combats menaient par ces gens qui se sont investis au péril de leurs vies et de leurs familles.
Je suis loin d'être une fan des James Bond, mais ici, le métier d'agent secret met en avant les qualités de ces personnes qui ont fait de la paix leur priorité, mais également leurs défauts, leurs erreurs et leurs faux pas.
Ce qui m'a le plus touché c'est bien évidemment les relations sociales entres tous ces membres qui se croisent, se coupent, s'étirent. On comprend bien l'importance de faire chacun « un peu » pour faire tous ensemble « beaucoup », mais on voit aussi comme le moindre pas de côté peut engendrer des dommages terribles.