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Critique de fnitter


Premier tome, écrit en 1959, d'une série assez méconnue (de moi tout du moins, car assez ancienne) dont seuls cinq titres ont été traduits en français : (Dorsai!, Pour quelle guerre., La stratégie de l'erreur, Nécromant et L'Esprit de Dorsai). Mais également série, somme toute, assez reconnue, puisqu'elle a reçu pas moins de deux Hugo (un pour le second tome et un pour le tome six hélas non traduit).

L'histoire se passe en 2403. Dorsai est le nom d'un système planétaire parmi 9 et 16 planètes occupées par l'homme dans l'univers exploré. Elle a pour principale fonction de fournir des mercenaires à qui les demande, dans un système régit par le commerce et les contrats en tout genre.
Nous allons suivre l'histoire et l'ascension de Donal Graeme, issu d'une longue lignée de soldats professionnels, que tous ceux qui l'ont côtoyé trouvent bizarre (un génie me direz-vous ?), à travers ses actions de combat et de commandement pour divers employeurs.

Ne vous fiez pas à l'affreuse couverture (quelque soit l'édition d'ailleurs), car malgré de nombreuses (très nombreuses) fautes de frappes assez agaçantes, le contenu est fort bien écrit et a très bien vieilli, ce qui change des trop fréquents nanars édités dans ce type de format (poche de 200 pages).

Avec un ton moraliste et donneur de leçon et des aphorismes sur la guerre et les relations entre humains, qui font indéniablement penser au style de Heinlein (notamment dans son chef d'oeuvre Etoiles, garde à vous !), on suit avec plaisir les aventures de notre sympathique héros.

Certes l'univers manque un peu de descriptions (le roman est court, 200 pages), et on est loin pour la description des scènes de combat de la boucherie de l'univers de WH 40k et les Fantômes de Gaunt ou pour le côté technique, de Weber et sa série sur Honor Harrington et Mission Basilic, mais l'histoire reste très efficace et nous tient en haleine avec une trame plus complexe que prévue et pas mal de bons mots.

Bref, une agréable découverte. Merci à son re-découvreur qui se reconnaîtra.
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