Ce très court texte humoristique d'une dizaine de pages pourrait être une réfutation du vers
De Voltaire "le superflu, chose très nécessaire".
Diderot détaille les aspects matériels, triviaux presque, de son ascension sociale grâce au travail de son esprit, ses travaux littéraires : à mesure que ses oeuvres sont reconnues, qu'il gagne une forme de reconnaissance voire de célébrité, il acquiert une aisance matérielle, voire une forme de richesse. Mais il se moque de lui-même, ne voulant pas passer pour un nouveau riche - alors qu'on comprend qu'il aime entasser jolie pendule, glace brillante, tableau... Il jouit de ce confort matériel.
Mais pour se rappeler de son origine modeste, il garde son vieux tapis usé, et regrette surtout sa vieille robe de chambre, qui symbolisait par ses taches, ses plis, ses trous, son métier d'écrivain au sens propre, son artisanat.
Une lecture sympathique !
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