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Critique de musaraneus


« J'étais le maître absolu de ma vieille robe de chambre ; je suis devenu l'esclave de la nouvelle. »
Après avoir troqué sa vieille guenille pour une luxueuse nouvelle robe de chambre offerte par Madame Geoffrin, qui tient salon, Diderot la regrette aussitôt.
Dans ce petit pamphlet sur le Luxe sous titré «à ceux qui ont plus de goût que de fortune », le philosophe nous expose son regret d'avoir cédé à ses sirènes.
Source d'inquiétude, d'ambition sociale trop visible (qu'il juge dégradante pour un philosophe), de laisser-aller, peut-être aussi d'un sentiment désagréable de compromission, d'obligation vis à vis du généreux donateur.
Mieux vaut être riche de ses amis semble nous dire le philosophe. A titre d'exemple, il nous offre un éloge d'une marine de Vernet, laquelle, merveilleux gage d'amitié, ne lui a rien couté.
Et d'ailleurs, l'Art, la beauté et la force d'une oeuvre, l'émotion qui s'en dégage, tout comme la finesse de la réflexion philosophique, ne s'achète pas.
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