Ca pourrait être un film de
Jean-Pierre Jeunet: personnages décalés et solitaires, professions atypiques (l'un travaille dans une usine de destruction des livres invendus, l'autre comme dame-pipi), dans un décor un peu glauque et atypique. Bizarrement, ce qui me plaît en film ne me convient pas du tout en roman. Peut-être aussi une question de syle... j'adore les univers de
Boris Vian par exemple mais Jean-Pierre Didierlaurent n'est pas
Boris Vian.
Ce roman a tout du livre feel good: il se lit facilement, nous conforte dans l'idée qu'on est des gentils et les autres ne sont que des méchants et que c'est nous qu'on gagnera à la fin car le méchant lui sera bien puni. C'est romantique, ça semble original... mais c'est juste que l'auteur a puisé dans de bonnes sources.
Alors oui c'est vrai, ce roman m'a gentiment accompagnée dans une période où je ne pouvais lire que du court et du léger si je voulais survivre à une certaine pression estudiantine, mais bof... rien de plus.
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