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Critique de Mouche307


A 23h12 un soir d'été dans une station-service des Ardennes belges. Les véhicules s'arrêtent, repartent, leurs occupants se croisent, ou pas, et c'est l'occasion pour le lecteur de découvrir pour chacun d'eux comment il en est arrivé à passer par cet endroit. C'est l'occasion aussi d'une plongée dans les bas-fonds de l'âme humaine, les personnages portant chacun une histoire forte, violente ou cruelle, l'ayant rendu veule ou implacable.
Est-ce un miroir déformant que nous tend l'auteur ? Les scènes de sexe, fréquentes, y sont rarement agréables, surtout pour les femmes. Même les animaux, la truie domestique mise à part (oui, parce qu'il y a une truie domestique), y sont violents, sans doute à l'image de l'homme.
Comme les morceaux d'un puzzle qui s'assemblent, mais pas toujours, les existences de ces personnages se croisent sur ce parking, parfois pour une marche-arrière, parfois pour une fuite en avant.
A 23h14, chacun a repris sa route, du moins ceux qui le peuvent.

Un détail me chiffonne toutefois, page 13, première rencontre avec Antoine (ou bien n'est-ce pas Antoine ?) "il ne se servait que de son bras gauche, le droit se balançant inerte, comme un pendu au bout de sa corde" et page 230 "mes bras s'agitaient pour maintenir ma tête hors de l'eau. Ou plutôt un de mes bras. Seul le droit répondait. le gauche pendait contre mon corps, inerte". Soit quelque chose m'a complètement échappé dans cette histoire, soit elle a été mal relue, ce qui me chagrine au moins autant.
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