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Critique de patlam


Au fin fond du bush australien, une mère décime toute sa famille avant de s'évaporer dans la nature. Au coeur d'une faculté française, une soirée étudiante tourne au drame pour une jeune interne. de nos jours, des médecins de renom sont retrouvés atrocement mutilés. En même temps que l'enquête policière sur ces meurtres on suit le présent, émaillé de troubles, d'une famille en apparence parfaite qui cache, à l'évidence, un sombre secret. Tous ces évènements tragiques constituent la trame de cette histoire qui se partage entre passé et présent et met en scène différents personnages. François-Xavier Dillard insiste avant tout dans sa narration sur la dimension psychologique de ses personnages, mettant en avant les violences sexuelles et leurs conséquences où, quand mensonge et non-dits peuvent entretenir une récurrence de la violence. Malgré une ambiance qui se veut mystérieuse et une construction complexe, destinée à l'évidence à préserver l'ambiguïté, les intrigues se recoupent rapidement et ce, sans aucune surprise ni réelle émotion. L'enquête policière est réduite à une portion infime qui ne sert finalement que de liant à l'histoire. Si il n'est pas difficile d'anticiper les évènements, le style de l'auteur est agréable, clair et rigoureux mais manque d'intensité et de justesse. Alors même que le sujet est tragique, la forme du propos reste légère et détachée, à l'opposé de la dureté et la perversité de certaines scènes. Les personnages n'ont qu'une faible d'épaisseur, n'ont singulièrement que peu d'attrait et manquent souvent même de crédibilité.
Un thriller convenable, centré plus sur la psychologie et la noirceur humaine que sur l'enquête et l'action qui, en dépit d'un final sanglant mais néanmoins prévisible, ne se démarque pas, ni par une originalité notable ni par une force captivante, des productions ordinaires du genre.
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