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Critique de soeurcierelitteraire


Irène arrive dans la ville fictive de Guède pour son nouveau travail dans une entreprise fabriquant des teintures pastel et indigo. le bleu — et le blues — s'immiscent dans toutes les failles de sa vie, dans le nom de sa ville, dans les costumes, sur les écrans, dans l'eau, dans le ciel.

Deux langues s'affrontent dans « le souffle » : celle de l'entreprise et celle de la poésie. D'un côté, il y la productivité effrénée, la verticalité de la hiérarchie, les fonctions aux noms obscurs. de l'autre, le mouvement du vol des oiseaux. D'un côté, les énumérations de responsabilités qui donnent le tournis. de l'autre, des vers comme une respiration.

Le style de Lou Dimay reflète parfaitement le choc entre vie professionnelle et prendre le temps. Entre onirisme et dure réalité, son texte nous révèle à nous-mêmes. Et à notre besoin de reprendre, enfin, notre souffle.
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