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Critique de Lecturepissenlit
Le pays de Rêve est un conte initiatique qui se situe dans un pays inconnu, très probablement en Afrique ou au tiers-monde. La misère et la guerre y règnent.
Aux pieds du Palais du Grand désoeuvré, dans une cabane de taules et de déchets, vivent Rêve et sa grand-mère.
Rêve est une jeune fille à la beauté folle dont les parents ont été tués par des soldats alors qu'elle n'était qu'un bébé et qui est depuis élevée par sa grand-mère.
Afin de la protéger des soldats, la grand-mère de Rêve l'a enlaidie. Malgré cela, plus les années passent et plus la beauté de Rêve se révèle au monde.
Ne voyant pas d'avenir dans ce monde de pauvreté et de malheurs Rêve souhaite partir, mais sa grand-mère va tout faire pour l'en empêcher suite à une dispute entre les deux femmes.
Le pays de Rêve est mon premier conte initiatique.
Au départ, j'ai un peu été perdue par le désir de David Diop d'anonymiser ce récit. Lors de mes lectures, j'ai ce besoin de les ancrer au maximum dans la réalité. de connaître le pays, la ville, les noms, l'époque…
Ici, on ne connaît pas le pays, on devine plus ou moins une grosse région et à part Rêve personne ne porte de prénom.
On y parle d'un Palais du grand désoeuvré, de soldats désoeuvrés, des gardes du Palais… sans plus de détails sur la fonction de ce Palais.
On comprend donc qu'il y a l'injustice d'être né du mauvais côté, la richesse qui côtoie la pauvreté au quotidien.
Mais aussi la jalousie et la rivalité entre Rêve et sa grand-mère. Entre celle qui est belle et jeune et celle qui est laide et âgée, celle qui a la vie devant soi et celle pour qui l'avenir n'est plus.
C'est bien cette rivalité entre Rêve et sa grand-mère qui me laisse encore pantoise. Si je comprends dans les grandes lignes pourquoi cette dispute se produit, je ne comprends pas pourquoi cela se produit à cet instant précis. Pourquoi la grand-mère qui gardait un secret depuis tant d'années se décide soudain de le révéler à Rêve pour de suite faire machine arrière et entrer en conflit avec sa petite fille. Je comprends encore moins le revirement de situation de la grand-mère à la toute fin du livre. J'ai eu un peu le sentiment de « tout ça pour ça ? ».
Mais si je fais abstraction des raisons qui poussent la grand-mère à agir deux fois de façons insensées, j'ai beaucoup aimé l'histoire de fond sur les inégalités sociales voire même les inégalités de naissance. Sur cette ambivalence entre être fidèle à son pays et à sa famille ou l'envie d'aller tenter sa chance ailleurs. Ces exils en quête d'une vie meilleure m'ont toujours passionnée.
Aux pieds du Palais du Grand désoeuvré, dans une cabane de taules et de déchets, vivent Rêve et sa grand-mère.
Rêve est une jeune fille à la beauté folle dont les parents ont été tués par des soldats alors qu'elle n'était qu'un bébé et qui est depuis élevée par sa grand-mère.
Afin de la protéger des soldats, la grand-mère de Rêve l'a enlaidie. Malgré cela, plus les années passent et plus la beauté de Rêve se révèle au monde.
Ne voyant pas d'avenir dans ce monde de pauvreté et de malheurs Rêve souhaite partir, mais sa grand-mère va tout faire pour l'en empêcher suite à une dispute entre les deux femmes.
Le pays de Rêve est mon premier conte initiatique.
Au départ, j'ai un peu été perdue par le désir de David Diop d'anonymiser ce récit. Lors de mes lectures, j'ai ce besoin de les ancrer au maximum dans la réalité. de connaître le pays, la ville, les noms, l'époque…
Ici, on ne connaît pas le pays, on devine plus ou moins une grosse région et à part Rêve personne ne porte de prénom.
On y parle d'un Palais du grand désoeuvré, de soldats désoeuvrés, des gardes du Palais… sans plus de détails sur la fonction de ce Palais.
On comprend donc qu'il y a l'injustice d'être né du mauvais côté, la richesse qui côtoie la pauvreté au quotidien.
Mais aussi la jalousie et la rivalité entre Rêve et sa grand-mère. Entre celle qui est belle et jeune et celle qui est laide et âgée, celle qui a la vie devant soi et celle pour qui l'avenir n'est plus.
C'est bien cette rivalité entre Rêve et sa grand-mère qui me laisse encore pantoise. Si je comprends dans les grandes lignes pourquoi cette dispute se produit, je ne comprends pas pourquoi cela se produit à cet instant précis. Pourquoi la grand-mère qui gardait un secret depuis tant d'années se décide soudain de le révéler à Rêve pour de suite faire machine arrière et entrer en conflit avec sa petite fille. Je comprends encore moins le revirement de situation de la grand-mère à la toute fin du livre. J'ai eu un peu le sentiment de « tout ça pour ça ? ».
Mais si je fais abstraction des raisons qui poussent la grand-mère à agir deux fois de façons insensées, j'ai beaucoup aimé l'histoire de fond sur les inégalités sociales voire même les inégalités de naissance. Sur cette ambivalence entre être fidèle à son pays et à sa famille ou l'envie d'aller tenter sa chance ailleurs. Ces exils en quête d'une vie meilleure m'ont toujours passionnée.
