>
Critique de Gabyelle
En grande fan des deux premiers tomes, je dois avouer que j'ai abandonné sans aucun regret mes lectures en cours afin de me jeter sur ce tome, une belle briquette de plus de 600 pages, qui clôt cette saga et qui doit répondre à tellement de questions en suspens.
Phobos, souvenez-vous, c'est l'histoire de la colonisation de Mars par 6 couples qui apprennent à se connaître lors de leur voyage vers la planète rouge sous l'oeil des caméras. Une immense émission de télé-réalité suivie par le monde entier qui engendrent des bénéfices publicitaires colossaux, tout cela sous la mainmise d'une femme vénale qui rêve d'accéder au poste suprême de Présidente des États-Unis.
Après avoir refermé ce livre, ce sont deux sentiments contradictoires qui m'étreignent.
La tristesse de quitter des personnages que j'ai accompagnés dans leur long et périlleux périple et la terrible déception du contenu dans lequel je n'ai retrouvé aucun ou peu d'éléments qui m'avaient fait adorer les deux histoires précédentes.
Comme les millions de téléspectateurs, le lecteur se trouvait happé dans le quotidien des colons lors des deux premiers opus. Il vivait leurs découvertes, leurs déceptions et même si ce qui se passait sur terre était important, l'histoire était vraiment centrée sur les pionniers.
C'est pourquoi j'ai été désarçonnée par le choix qu'a fait Victor Dixen de quasiment occulter l'histoire sur Mars au profit de ce qui se passe sur terre dans ce dernier tome.
Je dois même avouer que j'ai frôlé l'indigestion concernant la « méchante » de l'histoire. D'accord, son rôle est prépondérant mais là, trop, c'est trop.
J'ai eu l'impression que l'auteur n'était plus le même, s'éparpillant ici et là, au profit de la quantité et non de la qualité. Plus d'un tiers du livre, le début pour être précise, n'apporte rien au cheminement du récit et je me serai bien passée des divers atermoiements de nos héros pour une décision somme toute conventionnelle qui ne changera rien à la finalité de l'histoire. Heureusement, la plume de l'auteur est toujours là, brute, percutante ce qui fait que ce livre n'est pas une véritable catastrophe.
Cette fin justement est une véritable déception. Six ou sept pages tout au plus pour un final qui aurait du être apocalyptique et pas tronqué comme cela est le cas.
Vous l'aurez compris Phobos 3 est une semi-déception pour moi qui en attendait tant. Beaucoup de questions restent sans réponse, des points essentiels ne sont plus abordés et le charme est totalement rompu. La fin reste ouverte et l'auteur pourrait aisément nous proposer un quatrième tome s'il le désirait.
Alors que les deux premiers tomes avaient été des coups de coeur, c'est un véritable déchirement pour moi de vous dire que je suis passée à côté de cette lecture et que l'auteur qui m'avait vendu du rêve m'a vite fait redescendre sur terre.
Les deux premiers tomes étaient dignes d'un restaurant gastronomiques : légers, succulents avec lesquels on se délecte.
Pour Phobos 3, je me suis retrouvée au MacDo à manger un softy suprême : on se jette dessus mais il devient vite indigeste, écoeurant et on peine à le finir.
Phobos, souvenez-vous, c'est l'histoire de la colonisation de Mars par 6 couples qui apprennent à se connaître lors de leur voyage vers la planète rouge sous l'oeil des caméras. Une immense émission de télé-réalité suivie par le monde entier qui engendrent des bénéfices publicitaires colossaux, tout cela sous la mainmise d'une femme vénale qui rêve d'accéder au poste suprême de Présidente des États-Unis.
Après avoir refermé ce livre, ce sont deux sentiments contradictoires qui m'étreignent.
La tristesse de quitter des personnages que j'ai accompagnés dans leur long et périlleux périple et la terrible déception du contenu dans lequel je n'ai retrouvé aucun ou peu d'éléments qui m'avaient fait adorer les deux histoires précédentes.
Comme les millions de téléspectateurs, le lecteur se trouvait happé dans le quotidien des colons lors des deux premiers opus. Il vivait leurs découvertes, leurs déceptions et même si ce qui se passait sur terre était important, l'histoire était vraiment centrée sur les pionniers.
C'est pourquoi j'ai été désarçonnée par le choix qu'a fait Victor Dixen de quasiment occulter l'histoire sur Mars au profit de ce qui se passe sur terre dans ce dernier tome.
Je dois même avouer que j'ai frôlé l'indigestion concernant la « méchante » de l'histoire. D'accord, son rôle est prépondérant mais là, trop, c'est trop.
J'ai eu l'impression que l'auteur n'était plus le même, s'éparpillant ici et là, au profit de la quantité et non de la qualité. Plus d'un tiers du livre, le début pour être précise, n'apporte rien au cheminement du récit et je me serai bien passée des divers atermoiements de nos héros pour une décision somme toute conventionnelle qui ne changera rien à la finalité de l'histoire. Heureusement, la plume de l'auteur est toujours là, brute, percutante ce qui fait que ce livre n'est pas une véritable catastrophe.
Cette fin justement est une véritable déception. Six ou sept pages tout au plus pour un final qui aurait du être apocalyptique et pas tronqué comme cela est le cas.
Vous l'aurez compris Phobos 3 est une semi-déception pour moi qui en attendait tant. Beaucoup de questions restent sans réponse, des points essentiels ne sont plus abordés et le charme est totalement rompu. La fin reste ouverte et l'auteur pourrait aisément nous proposer un quatrième tome s'il le désirait.
Alors que les deux premiers tomes avaient été des coups de coeur, c'est un véritable déchirement pour moi de vous dire que je suis passée à côté de cette lecture et que l'auteur qui m'avait vendu du rêve m'a vite fait redescendre sur terre.
Les deux premiers tomes étaient dignes d'un restaurant gastronomiques : légers, succulents avec lesquels on se délecte.
Pour Phobos 3, je me suis retrouvée au MacDo à manger un softy suprême : on se jette dessus mais il devient vite indigeste, écoeurant et on peine à le finir.
