« Le ravissement de l’Europe m’accompagne. J’ai droit à la parole. On me questionne sur la nature de mes envies, et on accorde de la valeur à mes réponses. » (p. 88)
« Mes parents, qui sont désormais libres de faire de la politique, n’ont cependant pas les moyens d’exprimer leurs opinions en France, car ils ne maîtrisent pas le français et on ne leur donne pas la possibilité de l’apprendre. Ils restent dans leur petit monde à faire la révolution. » (p. 97 & 98)
« À partir de ce moment-là, je passe mon temps à me répéter qu’il me manque. Comme je n’ai pas de pétales de fleurs à arracher sous la main, je compte avec les motifs de fleurs sur les étoffes. » (p. 48)