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Critique de Sea


Sea
07 décembre 2015
Il y a un seul mystère, c'est le titre de cette série de roman : DOGGY BAG ! Pourquoi Philippe Djian a choisit ce titre ? La définition de doggy bag est : petit sac pour emporter les restes après un repas au restaurant (d'après la traduction du site www.dictionnaire.reverso.net ). Je suppose que ces restes on les donne à son chien. Mais il n'y a aucun rapport avec cette série. C'est peut-être pour cela que Philippe Djian a choisit ce titre pour ajouter un peu de comique, genre absurde. C'est ce titre qui m' attiré vers la lecture de cette séries de six romans. Je me suis dit quel drôle de titre pour un roman.
Phillipe Djian a utilisé les codes des séries télévisés, dont le succés est aujourd'hui retentissant. Et oui c'est pas idiot. Il m'emporte avec Doggy Bag dans pas moins de six saisons. Et je suis impatient de me plonger dans la deuxième saison. le choix du titre est mystèrieux ou volontairement absurde et tout le reste est par opposition totalement claire surtout les personnages et leurs comportements.
Les personnages de Doggy bag collent à notre époque et ne cachent rien, ils versent plus pour l'autre penchant : l'exibitionisme. Phillipe Djian a fait le choix de tout dire et de tout expliciter. Doggy bag est par exemple un genre littéraraire totalement opposé aux nouvelles de Stefan Zweig, cela tombe bien j'apprécie les deux genres. Avec Phillipe Djian aucune poésie mais plutôt un style direct cru et peu d'images. Il y a plutôt avec Doggy bag l'efficacité du rythme de l'histoire qui pousse à tourner les pages, des personnages à la fois cruels et faibles comme dans la vrai vie, et des scènes decriptives et explicitement sexuelles plutôts chaudes et excitantes. C'est pour moi les “piliers” pour entretenir le début de cette série de six saisons palpitantes. le suspens parvient tranquillement à s'installer et au début de la lecture je me suis u peu demandé où Philippe Djian voulais me conduire mais ensuite toute une dimension dramatique se “met en branle” et à ce moment l'efficacité devient talentueuse. J'ai hésité à noter la première saison de Doggy bag avec un 8/10 mais je reste un peu en dessous parce le style “non littéraire” et parfois un peu baclé, il y a plusieurs fautes grammaticales d'orthographe ou syntaxique, me gêne parfois. Je recommande vivement doggy bag pour passer un moment drôle sexy et collant terriblemnt avec la réalité de notre époque obsédée.
Dépéchez vous de lire les aventures des personnages les plus marquant de la série :
David Sollens, cogèrant d'une concession automobile, l'homme taciturne auquel il n'arrive que des ennuis. Marc Sollens, le frère de David Sollens, cogèrant d'une concession automobile, l'homme au comportement du jeune homme redoutable pressé. Irène Sollens, la mère, elle est déboussolée mais prouvera sa bravoure.Victor Sollens, le père, lui aussi il est un peu largué et semble désirer de nouveau sa femme. Edith, c'est “l'ancienne” amante des deux frères, elle n'a jamais pu choisir. Sonia, la fille d'Edith, elle débute dans la vie avec quelques handicaps psychiques mais son physique est très agréable comme celui de sa mère. Josiannne, elle est la maîtresse de David, elle aime le sexe et reste pour l'instant fidèle. Béa, la secretaire de la concession, elle s'efforce de garder la tête froide.
Un raccourci trop caricatural pour doggy bag reviendrai à écrire : les personnages féminins sont des nymphomanes désoeuvrées et les personnages masculins des obsédés sexuels débordés de travail. Mais il y a plus que cela dans doggy Bag il y a un suspens dû a des situations et des retournements de situation surprennantes cocasses ou frôlant l'absurde. C'est pour cela que j'ai hâte de lire la deuxième saison et de vous en faire un résumé. Je vous parlerais alors peut-être plus de l'histoire en elle même.
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