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Critique de Davalian


Une aube rouge entre dans le vif du sujet : c'est-à-dire la célèbre bataille (ou le célèbre massacre) de fort Alamo. Il est difficile de faire l'impasse sur cette deuxième partie du dytique après avoir achevé la lecture du premier tome, pourtant cette suite ne fait que confirmer les premières impressions.

Si les scènes de bataille (et leurs suites) sont intéressantes, il est curieux de constater que la bataille tient ici une place assez réduite. L'on aurait pu s'attendre à quelque chose de plus long. Comme précédemment, l'accent est ici clairement mis sur les tractations politiques. Ce choix n'apporte pas grand-chose vu qu'il vire ici au leitmotiv. le thème du « tous pourris » est une solution de simplicité, digne d'un cliché.

Bien peu de personnages peuvent se vanter d'avoir une consistance minimale. Les célébrités dont il a été déjà été question ne feront plus que quelques apparitions. Seul Santa Anna apporte un peu de nouveauté. Louis Rose nous avait prévenus : il n'est pas un personnage recommandable et il le prouve. Hélas, tout cela est convenu et décevant. Sa trahison est d'ailleurs comparable à sa sortie miraculeuse du fort… nous nous attendions à quelque chose d'intéressant, et bien non. La solution semble pourtant si simple d'échapper au massacre qui s'annonce !

Les dessins restent ici le point fort. Comme dans En première ligne, le texte est réduit. Il faut reconnaître que les séquences de l'assaut (et toutes celles qui portent sur les combats en général) sont de toute beauté. L'on ressent une certaine tension et l'on ressent une part de l'horreur de la situation. S'ils n'ont pas vraiment de psychologie, les personnages peuvent en revanche compter avec une belle apparence, certains plus que d'autres…

Voici donc un dytique qui aurait amplement mérité un traitement en un one shot plus étoffé. le résultat est assez décevant au vu de l'investissement. Dommage, car il y avait bel et bien du potentiel.
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