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Critique de palamede


A plusieurs reprises j'ai abandonné Toute la lumière que nous ne pouvons voir pour d'autres lectures. Trop de descriptions, un texte trop fragmenté pour s'attacher aux personnages, bref, trop de mots et pas assez de concision ont failli avoir raison de ma volonté de poursuivre. Pourtant je ne regrette pas d'avoir persévéré. L'histoire de Marie-Laure Leblanc et Werner Pfennig en vaut la peine.

Pendant l'Exode, Marie-Laure, une jeune aveugle, quitte Paris pour Saint-Malo avec son père, serrurier au Muséum d'histoire naturelle. Quatre ans plus tard, quand la ville est bombardée par les Américains, sa route croise celle Werner Pfennig, un jeune Allemand surdoué des transmissions. C'est un instant de grâce dans un monde dévasté par la guerre.

Anthony Doerr évoque sans chronologie l'enfance et l'adolescence des deux jeunes gens, l'Exode, Paris, Saint-Malo, le front est, l'Occupation, la Libération, les bombardements, la Résistance, l'Allemagne nazie. Un diamant d'une taille et d'une beauté exceptionnelles constitue le fil conducteur de ce récit dédaléen qui s'est éclairé progressivement pour livrer son message ; il faut croire en l'homme, même quand les ténèbres submergent le monde, il existe une lumière que nous ne pouvons voir.
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