AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Angelivre


Je n'avais pas lu de romans aussi poignants depuis bien longtemps ! La plume d'Anthony Doerr est fluide, juste, sensible et capable de happer le lecteur - en tout cas, c'est ce que j'ai ressenti.
L'auteur nous entraîne au coeur de la Seconde Guerre mondiale, mais à la différence de certains romans manichéens, il n'y a pas de prise de position. "Juste" l'histoire de deux enfants : Marie-Laure Leblanc, jeune fille aveugle française vivant à Paris avec son père et Werner Pfennig, jeune garçon orphelin allemand.
Leurs vies, que tout oppose, permettent d'appréhender le conflit de deux points de vue différents. le choix des mots, le rythme, la manière de raconter l'histoire rendent mieux l'horreur de la guerre que n'importe quelle opinion.
Sans rien dévoiler, la fin de cette histoire en point d'orgue est dans la continuité du récit. Oui, la guerre fait ressortir ce qu'il peut y avoir de pire dans l'espèce humaine ; oui, elle a été cause d'actes monstrueux faisant souffrir les victimes et leurs familles ; mais quand viendra le moment, la vie devra pourtant continuer.
Commenter  J’apprécie          150



Ont apprécié cette critique (15)voir plus




{* *}