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Critique de AnahitaE
Trente-trois visages, trente-trois vies. Trente-trois récits de personnes isolées, désorientées, blessées qui témoignent leur peur, leur regret, leur souffrance. Des récits qui dépeignent les dessous d'une société gangrenée, où le paraître est le maître-mot. Des instants de vie fugaces parfois heureux, parfois destructeurs. Ces visages, ces vies, nous les côtoyions tous les jours : voisins, proches, famille, et nous-même...
La nouvelle est un genre que j'affectionne pour son caractère fort et son intensité. le format a beau être court, le récit n'en est pas moins percutant. Alors lorsque j'ai découvert qu'Antoine Dole, l'auteur de Je reviens de mourir, avait publié un recueil de trente-trois textes courts aux Éditions du Cygne (dans la collection le chant du cygne), je me suis empressée de le lire.
Ce format correspond parfaitement à la plume acérée d'Antoine Dole. En deux pages seulement, il parvient à mettre K.O le lecteur ; et nous porte le coup fatal à chaque nouveau récit. Certaines nouvelles font écho à l'intrigue de ces romans, d'autres évoquent des événements dramatiques, comme l'attentat du 11 novembre ou celui de Madrid en 2004. Antoine Dole devient l'autre sans aucune difficulté, c'en est déconcertant, terrifiant. Son écriture - violente et ciselée - capte l'état d'esprit de ces personnes écorchées vives, et nous prend aux tripes. Ses propos, certes choquants, sont criant de vérité. On n'est plus le même lorsqu'on referme ce livre...
A la lecture de ce recueil, je n'ai pu m'empêcher de penser aux ouvrages tout aussi sombres de Claire Castillon (On n'empêche pas un petit coeur d'aimer, Insecte, Les bulles). Ces deux auteurs sont étroitement liés, j'aime leur plume autant qu'elle m'effraie.
Avec Les autopsies intimes, Antoine Dole signe son premier livre. Un premier recueil détonnant et singulier, qui démontre une réelle puissance et originalité d'écriture. A lire, absolument.
Recueil à partir de 14 ans.
Lien : http://unsimpletabou.blogspo..
La nouvelle est un genre que j'affectionne pour son caractère fort et son intensité. le format a beau être court, le récit n'en est pas moins percutant. Alors lorsque j'ai découvert qu'Antoine Dole, l'auteur de Je reviens de mourir, avait publié un recueil de trente-trois textes courts aux Éditions du Cygne (dans la collection le chant du cygne), je me suis empressée de le lire.
Ce format correspond parfaitement à la plume acérée d'Antoine Dole. En deux pages seulement, il parvient à mettre K.O le lecteur ; et nous porte le coup fatal à chaque nouveau récit. Certaines nouvelles font écho à l'intrigue de ces romans, d'autres évoquent des événements dramatiques, comme l'attentat du 11 novembre ou celui de Madrid en 2004. Antoine Dole devient l'autre sans aucune difficulté, c'en est déconcertant, terrifiant. Son écriture - violente et ciselée - capte l'état d'esprit de ces personnes écorchées vives, et nous prend aux tripes. Ses propos, certes choquants, sont criant de vérité. On n'est plus le même lorsqu'on referme ce livre...
A la lecture de ce recueil, je n'ai pu m'empêcher de penser aux ouvrages tout aussi sombres de Claire Castillon (On n'empêche pas un petit coeur d'aimer, Insecte, Les bulles). Ces deux auteurs sont étroitement liés, j'aime leur plume autant qu'elle m'effraie.
Avec Les autopsies intimes, Antoine Dole signe son premier livre. Un premier recueil détonnant et singulier, qui démontre une réelle puissance et originalité d'écriture. A lire, absolument.
Recueil à partir de 14 ans.
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