Maintenant, je ne rentre plus dans cette miche de pain nourrissante qui faisait mon monde . Avant la guerre, je vivais dans une couronne de pain : quelques amis de rencontre, pour le plaisir, et aussi ces relations que les familles trainent derrière elles comme des hérédités, parce que le grand-père Auguste fut garde national dans la même section que M.Durandard . La France était alors un étal de boulanger rempli de miches . Reconnaissons-le, cet esclavage était viable . Tout est changé . Foin de toutes ces petites habitudes retardataires et pourtant, nous ne sommes plus heureux .
le plus réjouissant, c'est que les Allemands foutaient le camp presque aussi vite que nous en 1940 !
Les gens qui ont de l'argent ne pensent jamais aux soucis de ceux qui n'en ont pas.
On se croit toujours indispensable. Heureusement d'ailleurs, sinon on ne ferait rien.
L'oeuvre du Créateur est transformée par les mains de son image.
C'est pendant la guerre que je me suis converti au culte de la famille,et je sais bien maintenant que c'est la seule religion que l'on puisse saisir à pleines mains.
Gagnent les guerres ceux qui s'en sortent vivants.
Bientôt, il y aura tellement de lois qu'on ira tous en prison.
Ce n'est pas en déchirant la page du cahier qu'on resoud le problème.
Il est évident que le courage n'est pas sage.