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Critique de Wordsoflove
Merci à Black Ink pour ce service presse.
Le résumé promettait de beaux échanges et je m'en frottais les mains d'avance. J'imaginais déjà des coups tordus, des piques assassines et beaucoup de tension.
Et j'ai failli décrocher durant le premier quart. J'ai bien dit failli, parce que j'avais à coeur de découvrir cette auteure et de voir jusqu'où elle voulait emporter ses lecteurs. Malheureusement, les premiers chapitres m'ont semblé répétitifs et creux. Avec du recul, ils ne l'étaient pas (creux), mais j'avais compris qu'il était le méchant qui n'a pas eu d'autres choix que de devenir un meurtrier sanguinaire et qu'elle était perdue depuis que sa soeur était avec un des gros bonnets de la ville.
Si, en tant que lectrice, je mesure l'importance de bien situer l'histoire, cela m'a aussi placé en dehors de l'histoire. Les personnages ont évolué sous mes yeux, mais sans que je n ‘ai envie de leur prendre la main pour les aider.
Kaly est une jeune fille, puis une jeune femme bien sous tout rapport qui tente dans un premier temps de ramener sa soeur à la raison avant d'être celle qu'il faut soutenir et accompagner dans un long processus de deuil. Rebelle contre sa famille qui tient à sauver les apparences, elle m'a mis mal à l'aise par sa docilité. Puis l'oiseau prend son envol au contact de Drake, elle s'affirme devant un homme qui la menace de mort toutes les trente secondes, alors qu'elle était passive devant un fiancé (trop) attentionné et dévoué.
Drake, est le petit garçon qui a grandi trop vite et qui s'est retrouvé propulsé dans une sale histoire, puis une autre et encore une… Bref, il n'a pas de chance et les cent premières pages nous le disent sur tous les tons. Ça et le fait qu'il est un dur à cuire puissant, respecté, craint et décidé à tuer pour ne pas être tué. Heureusement quand il est placé sous la tutelle de Kaly, il ne devient pas un petit chien pénitent. Il continue à aboyer, à mordre et à éliminer les problèmes.
Manon Donaldson signe là un livre parfaitement équilibré. Il est noir, les personnages s'enfoncent dans les ténèbres et ne finissent pas marier dans un quartier de banlieue. L'écriture est fluide et les rebondissements rythment parfaitement l'histoire. Il n'y a pas les gentils contre les méchants, chacun a sa part d'ombre. Vous l'aurez compris, j'ai plus lu (in)justice comme un thriller que comme une romance et ça m'a permis de surmonter mes réticences.
Pour les plus « coquines », rassurez vous les scènes de sexe sont torrides !
Lien : https://wordsoflovebooks.jim..
Le résumé promettait de beaux échanges et je m'en frottais les mains d'avance. J'imaginais déjà des coups tordus, des piques assassines et beaucoup de tension.
Et j'ai failli décrocher durant le premier quart. J'ai bien dit failli, parce que j'avais à coeur de découvrir cette auteure et de voir jusqu'où elle voulait emporter ses lecteurs. Malheureusement, les premiers chapitres m'ont semblé répétitifs et creux. Avec du recul, ils ne l'étaient pas (creux), mais j'avais compris qu'il était le méchant qui n'a pas eu d'autres choix que de devenir un meurtrier sanguinaire et qu'elle était perdue depuis que sa soeur était avec un des gros bonnets de la ville.
Si, en tant que lectrice, je mesure l'importance de bien situer l'histoire, cela m'a aussi placé en dehors de l'histoire. Les personnages ont évolué sous mes yeux, mais sans que je n ‘ai envie de leur prendre la main pour les aider.
Kaly est une jeune fille, puis une jeune femme bien sous tout rapport qui tente dans un premier temps de ramener sa soeur à la raison avant d'être celle qu'il faut soutenir et accompagner dans un long processus de deuil. Rebelle contre sa famille qui tient à sauver les apparences, elle m'a mis mal à l'aise par sa docilité. Puis l'oiseau prend son envol au contact de Drake, elle s'affirme devant un homme qui la menace de mort toutes les trente secondes, alors qu'elle était passive devant un fiancé (trop) attentionné et dévoué.
Drake, est le petit garçon qui a grandi trop vite et qui s'est retrouvé propulsé dans une sale histoire, puis une autre et encore une… Bref, il n'a pas de chance et les cent premières pages nous le disent sur tous les tons. Ça et le fait qu'il est un dur à cuire puissant, respecté, craint et décidé à tuer pour ne pas être tué. Heureusement quand il est placé sous la tutelle de Kaly, il ne devient pas un petit chien pénitent. Il continue à aboyer, à mordre et à éliminer les problèmes.
Manon Donaldson signe là un livre parfaitement équilibré. Il est noir, les personnages s'enfoncent dans les ténèbres et ne finissent pas marier dans un quartier de banlieue. L'écriture est fluide et les rebondissements rythment parfaitement l'histoire. Il n'y a pas les gentils contre les méchants, chacun a sa part d'ombre. Vous l'aurez compris, j'ai plus lu (in)justice comme un thriller que comme une romance et ça m'a permis de surmonter mes réticences.
Pour les plus « coquines », rassurez vous les scènes de sexe sont torrides !
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