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Critique de Monsieur-L-


« Pour avoir mystérieusement contracté la lèpre, l'écrivain à succès Thomas Covenant est mis à l'écart par les habitants de sa petite ville, puis abandonné par les siens.
Alors qu'il croit mourir, il se retrouve projeté dans le Fief, un univers fantastique plongé dans le chaos. La population de cette contrée étrange le considère comme un héros détenteur d'un pouvoir incommensurable qui, à lui seul, pourrait briser la malédiction du Rogue.
Mais Thomas Covenant n'est pas davantage préparé à mener une existence de paria qu'il ne l'est à devenir le sauveur d'un monde dont il ignore tout. » (Elbakin.net)

Je vais commencer le début de ma critique par la fin du livre. Les amoureux du livre (s'il y en a) m'excuseront ma mémoire approximative du récit puisque cela fait un moment que j'ai lu ledit livre. Pour en revenir à la fin, elle est horrible. Horrible parce que le héros se tire d'une situation où il devrait être impossible de se sortir et cela, avec des pouvoirs surgis de nulle part. Je refuse. Je refuse d'être complice de la résolution d'une fuite avec un lapin qui sort du chapeau, comme ça, sans préavis, sans explication. Une histoire cohérence aurait glissé quelques indices ici et là pour nous laisser présager la possibilité, même mince, que le rapport de force se change aussi fortement. de plus, si mon souvenir est bon, tout cela se passe sans que le personnage principal le veuille ou plutôt, sans que le personnage soit conscient du processus. Pour bien faire saisir mon propos, c'est un peu l'équivalent de résoudre une intrigue policière, où il y avait plusieurs suspects durant l'enquête, par l'accusation d'une personne qui ne figurait même pas dans les suspects. Ou encore, dans un suspense, à nous expliquer à la fin que toute l'histoire était une supercherie, mais qu'à aucun moment, il y avait des indices et voir pire, où il y avait des indices vitaux qui nous étaient cachés et qui auraient dû nous être dévoilé si le personnage principal n'était pas un débile léger.

Exemple fictif : le personnage principal va se faire tuer par une boule de feu quelconque, mais arrivé sur le personnage principal, elle ne lui fait rien. Et le personnage principal de répondre : « Ha oui, je ne vous l'avais pas dit, mais j'ai une amulette de résistance au feu ». Et bien sûr, cette amulette n'avait été jamais mentionnée nulle part dans l'histoire auparavant. de cela, j'en ai VRAIMENT marre et la fin de tome n'échappe pas à ce phénomène.

L'idée d'avoir un vrai anti-héros, c'est-à-dire pas un petit « bad boy »au coeur pur, était intéressante. Cela nous débarrassait du héros chevaleresque d'une certaine fantasy enfantine et du faux anti-héros. À cela, je réponds présent de tout mon être. Toutefois, le livre berce quand même dans une dichotomie bien \ mal. Pourtant, le personnage de Thomas Convenant aurait pu très bien s'inscrire dans une histoire exempte de cette dichotomie étant donné que lui-même est, d'une certaine façon, est une pourriture morale, mais destinée à faire le bien.

Voilà une autre idée qui commence à faire son temps. La destinée et la prophétie. Il me semble qu'il est possible de mettre en scène un conflit sans nous remâcher l'éternelle existence d'une prophétie. BORING!

Malheureusement, ces idées désagréables finissent par l'emporter sur la beauté de l'univers.






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