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Critique de Lucie_Ash


J'étais tout à fait enchantée de recevoir ce roman de la rentrée littéraire dans ma boîte aux lettres, un grand merci à Babelio et aux éditions M.E.O. ! Je l'ai commencé très vite, et puis… Il a perdu mon intérêt, page après page… C'est toujours compliqué de dire qu'on n'a pas forcément apprécié un service presse. Donc pour détendre l'atmosphère, je vais commencer par ce que j'ai apprécié !

L'écriture abordable et les chapitres courts permettent de lire très vite le roman (ou au moins le début, dans mon cas). Claude Donnay a un style très accessible, qui glisse tout seul. Il sert bien une intrigue intéressante : qu'est-il arrivé à Amelle, la jeune femme qui nage tous les matins à la lisière d'Ambleteuse ? J'ai été happée par la lecture des carnets qu'elle avait laissés à l'attention du héros, reliques de la vie de sa mère, journaux intimes racontant les pensées profondes d'une femme délaissée par son mari et en charge d'une petite fille perdue. le principal souci que j'ai eu avec Un Été immobile, finalement, c'est que j'ai eu de l'empathie uniquement pour le personnage de Maria, qui n'est présente que par les carnets laissés par Amelle…

J'ai trouvé que les personnages manquaient un peu de réalisme et de relief. Étant bibliothécaire, j'étais forcément un peu intriguée par Mireille, qui aide Noël dans sa recherche d'Amelle… Mais elle n'a pas été si creusée que ça. Amelle, un peu plus, et encore ; je trouve qu'il y aurait eu plus à dire sur elle, je reste un peu sur ma faim. Quant à Noël… Pour moi, c'est le véritable point noir du roman. Je suis peut-être à des années-lumières de ce genre de personnalité (si elle existe), c'est possible, mais je n'ai pas compris ses réactions ni sa relation avec Amelle : vous iriez parcourir une partie de la France pour retrouver quelqu'un que vous venez à peine de rencontrer ? J'aurais pu y croire peut-être si l'auteur avait accentué le côté « disparition louche », mais même là, je trouve ça bizarre. Les relations entre les personnages ne m'ont pas semblé naturelles, et je trouve que l'intrigue y a perdu un peu. Mais je suis sans doute trop terre-à-terre et peu romantique, qui sait !

Et enfin, ce qui m'a posé problème pour terminer Un Été immobile, c'est le rythme. Il y avait pourtant un bon rythme dans les chapitres, les deux parties sont identifiables et pertinentes, mais j'ai trouvé l'histoire lente… Lente à démarrer, lente à se poursuivre, et je crois que j'étais plus excitée à l'idée de connaître la suite des journaux intimes de Maria que de savoir si Noël allait retrouver Amelle, et si oui, dans quelles conditions. L'été était un peu trop immobile… Et lorsqu'il était en mouvement, je trouvais ça étrange (je pense entre autres à la visite aux grands-parents, pour ceux qui l'ont lu).

En bref, je ne suis pas conquise par ce roman, même si j'aurais vraiment aimé ! Certaines tournures de phrases sont très belles, empreintes de poésie, et le premier chapitre m'avait semblé tout à fait délicieux… Je passe pour cette fois-ci !
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