>
Je termine cette lecture un peu mitigée.
Jack, petit garçon de 5 ans, qui a toujours vécu dans un abri de jardin transformé en geôle par un type qui a kidnappé sa mère il y a 7 ans, nous raconte, dans Room son quotidien dans la première partie. Je n'aborderai pas la seconde partie pour ne pas spoiler le récit.
A travers ces yeux d'enfants, le lecteur découvre comment Jack s'est créé son univers, autour de sa maman, seul être humain qu'il ait rencontré, dans une pièce qu'il appelle "chambre" et dans laquelle ses "amis" sont Monsieur Lit, Madame Lampe,.... Il pense que le monde se résume à cette "chambre" et que tout ce qu'il voit dans Madame Télévision n'est que mirage.
Emma Donoghue a fait le pari de nous faire vivre de l'intérieur cette situation dramatique, horrible, effroyable mais finalement qui consiste en la seule réalité, la seule vie, que ce petit garçon connait. Et à travers les observations de l'enfant, on peut entrapercevoir les motivations de sa maman, dont on ne connaîtra jamais le nom, et qui a du créer un monde où éduquer son petit bonhomme alors qu'elle même est prisonnière de son tortionnaire. Que faut-il faire? Confronter l'enfant à la noire vérité? Tenter de lui accorder une certaine normalité, la seule qui lui est accessible?
Si Room pose une situation complexe dans une prose simple, puisque tout le livre est "rédigé" par un enfant de 5 ans, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Certaines "invraisemblances", certaines dissonances entre l'âge de Jack, le langage qu'il emploie et les scènes de vie décrites m'ont empêchée de m'immerger totalement dans le roman pendant toute la première partie. Après réflexion, je me suis demandée si c'était le bouquin en soi, ou si c'était moi et mon cerveau qui refusions, inconsciemment, de rentrer dans le jeu... Je n'ai pas la réponse à cette question, c'est la raison pour laquelle, une fois le livre refermé, je ne sais pas trop quoi en penser. Cependant, ça reste une belle lecture
Critique de MaggyM
Je termine cette lecture un peu mitigée.
Jack, petit garçon de 5 ans, qui a toujours vécu dans un abri de jardin transformé en geôle par un type qui a kidnappé sa mère il y a 7 ans, nous raconte, dans Room son quotidien dans la première partie. Je n'aborderai pas la seconde partie pour ne pas spoiler le récit.
A travers ces yeux d'enfants, le lecteur découvre comment Jack s'est créé son univers, autour de sa maman, seul être humain qu'il ait rencontré, dans une pièce qu'il appelle "chambre" et dans laquelle ses "amis" sont Monsieur Lit, Madame Lampe,.... Il pense que le monde se résume à cette "chambre" et que tout ce qu'il voit dans Madame Télévision n'est que mirage.
Emma Donoghue a fait le pari de nous faire vivre de l'intérieur cette situation dramatique, horrible, effroyable mais finalement qui consiste en la seule réalité, la seule vie, que ce petit garçon connait. Et à travers les observations de l'enfant, on peut entrapercevoir les motivations de sa maman, dont on ne connaîtra jamais le nom, et qui a du créer un monde où éduquer son petit bonhomme alors qu'elle même est prisonnière de son tortionnaire. Que faut-il faire? Confronter l'enfant à la noire vérité? Tenter de lui accorder une certaine normalité, la seule qui lui est accessible?
Si Room pose une situation complexe dans une prose simple, puisque tout le livre est "rédigé" par un enfant de 5 ans, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Certaines "invraisemblances", certaines dissonances entre l'âge de Jack, le langage qu'il emploie et les scènes de vie décrites m'ont empêchée de m'immerger totalement dans le roman pendant toute la première partie. Après réflexion, je me suis demandée si c'était le bouquin en soi, ou si c'était moi et mon cerveau qui refusions, inconsciemment, de rentrer dans le jeu... Je n'ai pas la réponse à cette question, c'est la raison pour laquelle, une fois le livre refermé, je ne sais pas trop quoi en penser. Cependant, ça reste une belle lecture
