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Critique de sherpahebbes


Si on n'est pas dans le milieu littéraire, prof ou libraire, en 2021 lire ex abrupto ce genre de livre est tout de même vraiment dur à avaler. Quelle niaiserie... Sur 173 pages, on s'ennuie à l'infini jusqu'à l'arrivée de la babouchka, on s'arrache les yeux à lire une dépendance affective vraiment cliniquement folle de la part d'un jeune de 25 ans pour une fille qui ne montre pas ce qu'elle veut. D'ailleurs pourquoi Alexis Ivanovitch aime Paulina ? Pour son physique ... seulement ? Incompréhensible. Que de poncifs verbeux... J'avoue ne pas comprendre comment ce livre peut être considéré comme un des livres majeurs à lire dans sa vie. C'est clairement un livre totalement bâclé, dicté en 28 jours pour des raisons commerciales. Dosto cherche à s'exorciser de son addiction pour la roulette ici ? Cela n'en fait pas une histoire passionnante. D'ailleurs le nom de la ville est vraiment ultra recherché "Roulettenbourg"... D'ailleurs, ce devait même être le titre du livre. Franchement, ça ne vole pas haut. En gros les seuls chapitres où on ne s'ennuie pas mortellement sont au nombre de deux sur dix-sept : là, où, justement, il s'agit du jeu et de la fièvre du jeu, d'abord avec la babouchka, puis avec Alexis... enfin. Car "le joueur" ne devient vraiment "le joueur" qu'à la toute fin. Bref, pour l'époque c'était probablement "au goût", mais en 2021 c'est d'une niaiserie franchement insupportable. Entre la Paulina qui est quand même particulièrement cintrée à ne pas avouer son amour pour un dingue qui lui dit plusieurs fois qu'il est prêt à mourir pour elle, à se donner pour elle (bonjour la demi-mesure) et la Blanche de Comminges qui ne porte pas vraiment ce nom (à plusieurs reprises) et qui est juste une "bimbo croqueuse de diamants", ce livre frôle l'insupportable. A lire pour ne pas manquer de culture, mais franchement pénible. Et puis le travail d'outchitel n'est jamais, jamais évoqué avec les enfants. Bref, c'est vraiment bâclé, c'est mièvre, le héros est d'une stupidité sans nom, de même que les autres qui tournent autour. Vraiment, un livre majuscule ça ? Je ne sais pas, je vais essayer de lire d'autres livres du XIXe mais franchement, je crois que toute cette niaiserie est généralisée alors, la lecture est peut être géniale jusque 1939, mais après, est-ce encore extraordinaire ? Franchement, voir comment Dosto écrit sur les Allemands, les Français, les Anglais, les Russes, en quoi est-ce du génie ? C'est son ressenti, d'une époque. Bref, on est très loin des douze ans de maturation du Maître et Marguerite qui lui est un chef d'oeuvre certain.
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