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Critique de Gangoueus


Il peut paraître surprenant, peut-être même gênant de commencer la chronique consacrée du récit romancé de Joss Doszen par des vers du grand poète congolais Paul Nzo Mono. Mais alors que j'entreprenais la rédaction de ce billet, je suis tombé sur cette remarquable séquence. L'intimation, l'ordre de partir, de voir un ailleurs pour s'accomplir. Paul N'Zo Mono dédie d'ailleurs ce poème à son propres père. Ses vers font écho à la parole paternelle qui a affermi de Joss : « Pars mon fils, va au loin, vis et grandis! »...

Nous aurons l'occasion de revenir très prochainement sur la poésie de N'Zo Mono. Suite à cette injonction, cette bénédiction, le personnage narrateur qui ressemble à Joss, décrit son point de départ, le contexte qui est le sien, celui de jeunes adultes issus de la bourgeoisie congolaise qui se cherchent. Là encore, je ne peux m'empêcher de penser à la bande de potes que Blick Bassy met en scène à Yaoundé dans son roman le Moabi cinéma. Brazzaville est le point de départ de la migration. Un lieu chaleureux, un lieu où se finit l'adolescence du narrateur. Un lieu où il n'est déjà plus possible de rester. Il faut partir, aller se former ailleurs puisque ce n'est pas possible sur place. le Sénégal sera la première étape de cette migration. le point de départ est le lieu d'observation des éléments importants de la personnalité : son attachement à son clan, les amis, la famille, son affirmation par le biais de la sexualité qui va être un des outils de mesure de la croissance de ce jeune homme, ses ambitions, son désir de formation et de réussite sociale...
Lien : http://gangoueus.blogspot.fr..
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