Citations sur La vie de Frederick Douglass, esclave américain, écrite p.. (7)
Les petits blancs savaient leur âge. Je ne pouvais imaginer pourquoi je devais être privé d'un pareil privilège. Il ne fallait pas songer à interroger mon maître là-dessus. Il aurait trouvé des demandes de cette espèce, de la part d’un esclave, inconvenantes et déplacées; il y aurait vu l'indice d'un esprit inquiet. D'après le calcul le plus approximatif que je puisse faire, je dois avoir maintenant de vingt-sept à vingt-huit ans. Je base ma supposition sur ce qu'un jour j'ai entendu dire à mon maître, en 1835, que j'avais alors à peu près dix-sept ans. Ma mère se nommait Henriette Bailey. Elle était fille d'Isaac et de Babet Bailey, qui étaient tous deux nègres et d'un teint très foncé. Ma mère était plus noire que ma grand-mère, ou mon grand-père. Quant à mon père, il était blanc. Tous ceux à qui j'ai entendu parler de ma parenté admettaient ce fait. On disait tout bas que mon maître était mon père. Cette opinion était-elle fondée, c'est ce que je ne puis dire ; car les moyens de le vérifier me furent enlevés.
O, why was I born a man, of whom to make a brute! The glad ship is gone; she hides in the dim distance. I am left in the hottest hell of unending slavery. O God, save me! God, deliver me! Let me be free! Is there any God? Why am I a slave?
A city slave is almost a freeman, compared with a slave on the plantation. He is much better fed and clothed, and enjoys privileges altogether unknown to the slave on the plantation.
Slaves sing most when they are most unhappy. The songs of the slave represent the sorrows of his heart; and he is relieved by them, only as an aching heart is relieved by its tears.
Vous avez vu comment d'un homme on fit un esclave ; vous verrez comment un esclave devint un homme.
By far the larger part of the slaves know as little of their ages as horses know of theirs, and it is the wish of most masters within my knowledge to keep their slaves thus ignorant.
C'est alors que ma vielle grand mère, la mère dévouée de 12 enfants, est laissée seule dans une petite cabane, près de quelques cendres prêtes de s'éteindre. Quel spectacle! La voilà debout. Elle s'assied, elle chancelle, elle tombe, elle pousse une gémissement, elle expire! et il n'y a près d'elle ni un seul enfant ni un seul petit enfant, pour essuyer de son front ridé la sueur froide de la mort, et pour déposer dans la terre ses restes mortels. Dieu bon et juste ne punira-t-il pas les auteurs de pareilles cruautés?