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Critique de jamiK
Hugues Douriaux reprend le style et les thématiques du western spaghetti pour les retranscrire dans une ambiance de science-fiction. La sauce prend, le rythme est là, ainsi que les caractères des personnages bien stéréotypés, les décors. L'écriture est assez basique, ce n'est pas trop gênant car le rythme enlevé nous fait oublier son manque de finesse.
Mais parfois, on sent la science fiction comme un peu collée artificiellement sur le western, les personnages tirent avec des pistolets désintégrateurs, les indiens sont des autochtones de la planète colonisée et le désert possède une faune originale, mais il laisse quelques incohérences venir nous troubler. Par exemple, les colons possèdent des chars, des aéroglisseurs, des vaisseaux spatiaux, mais ne semblent pas connaître les avions ou les hélicoptères. Il y a quelques autres bizarreries dans ce genre qui m'ont donné l'impression que l'aspect science fiction n'apportait pas grand chose au final. Et autre reproche, qui semble récurrent chez Hugues Douriaux, il a trop tendance à pomper ses idées dans le cinéma. J'ai eu quelques images de grands westerns classique dans ma tête pendant ma lecture, ce n'est pas désagréable, mais calquer des scènes de westerns en les estampillant science-fiction ne suffit pas à les rendre originales.
J'ai tout de même pris du plaisir à cette lecture, pour son rythme, son ambiance, c'est une lecture haletante, épique, mais au final, autant se mater un bon vieux western.
Mais parfois, on sent la science fiction comme un peu collée artificiellement sur le western, les personnages tirent avec des pistolets désintégrateurs, les indiens sont des autochtones de la planète colonisée et le désert possède une faune originale, mais il laisse quelques incohérences venir nous troubler. Par exemple, les colons possèdent des chars, des aéroglisseurs, des vaisseaux spatiaux, mais ne semblent pas connaître les avions ou les hélicoptères. Il y a quelques autres bizarreries dans ce genre qui m'ont donné l'impression que l'aspect science fiction n'apportait pas grand chose au final. Et autre reproche, qui semble récurrent chez Hugues Douriaux, il a trop tendance à pomper ses idées dans le cinéma. J'ai eu quelques images de grands westerns classique dans ma tête pendant ma lecture, ce n'est pas désagréable, mais calquer des scènes de westerns en les estampillant science-fiction ne suffit pas à les rendre originales.
J'ai tout de même pris du plaisir à cette lecture, pour son rythme, son ambiance, c'est une lecture haletante, épique, mais au final, autant se mater un bon vieux western.
