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Critique de beatriceferon


Quand la mère d'Élias meurt d'un cancer, il se retrouve seul à dix-huit ans. Une discussion avec son père a dégénéré à un point tel qu'ils coupent les ponts et n'auront plus aucun contact.
Dix-sept ans passent. Élias est scénariste de télévision. Un jour, dans une librairie, il croise son géniteur. Celui-ci le dépasse. Sans un geste. Sans un mot. Dès ce moment, Élias le suit. Et au cours de cette filature, des moments de son passé envahissent sa mémoire.
Dans ce roman, chaque partie est introduite par une longue citation en rapport avec le thème principal : les difficiles relations père-fils.
Le récit est pris en charge par Élias, qui nous donne sa vision actuelle des choses, mais, de temps en temps, il se projette dans le passé. Il redevient alors cet enfant ou cet adolescent qui a vécu des épisodes, souvent traumatisants, mettant en scène, outre le père absent, la mère, le frère légèrement handicapé, ou Pierre, le nouveau compagnon de sa mère, qui s'occupe de lui mieux que son père biologique. Pourtant, à la mort de sa compagne, Pierre disparaît sans un adieu, laissant Élias assez désemparé. En l'absence d'une relation paternelle stable, le jeune homme s'invente des dialogues fictifs avec des pères de substitution : Balzac ou Hemingway.
Quoique les thèmes abordés me touchent, surtout les rapports au père ou à l'écriture, je n'ai jamais pu entrer dans le livre. La lecture me pesait au point de compter les pages qui me restaient avant d'être délivrée de ce pensum.
Par exemple, les dialogues ne sont pas introduits par des guillemets ou des tirets. Écrits en italiques, une barre oblique sépare les répliques, ce qui donne une impression assez déroutante (pour moi en tout cas) : « Madame Oberer, je suis contente de vous voir/Serré./Pardon ?/Vous pouvez m'appeler madame Serré, depuis que le divorce a été prononcé, j'ai repris mon nom de jeune fille./Ah, très bien, je voulais justement vous en parler./De mon nom ?/Enfin, de votre divorce et d'Élias... »
Le titre du roman m'a plu. Je pensais qu'il serait question d'un enfant obligé de se partager entre des parents qui se séparent. Mais ce n'était pas le cas.
La quatrième de couverture promettait « un humour distancié » et « une sensibilité exacerbée ».
Pour moi, il s'agissait d'un style plat, banal, d'un roman ennuyeux et assez mal écrit.
J'ai donc été terriblement déçue et n'ai pas du tout aimé.
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