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Critique de pbrient


Bonjour à toutes et tous, un peu de bonne humeur...
Les liaisons presque dangereuses, Luc Doyelle, éditions Les nouveaux auteurs, 237 pages.
Je tiens à remercier l'auteur pour m'avoir confié son service presse, afin de découvrir son univers. En cette période difficile que nous traversons toutes et tous, c'est tout à fait le type de lecture qu'il convient. C'est un roman humoristique, farfelu et déjanté à la Pierre Dac, sa référence livresque. C'est une lecture détente, légère et pleine de malices. le style d'écriture est agréable et délassant. L'auteur joue avec les mots de la langue française ce qui rend la lecture amusante, distrayante. J'ai apprécié le fond mais j'ai fini par avoir du mal avec la forme. Pourquoi lui avoir rajouté un troisième métier qui n'apporte rien de plus. le rythme en est devenu un peu lent. Malheureusement je dois avouer que j'ai décroché à un moment de l'histoire car je trouvais que ça prenait de la longueur et ça m'a lassé.
Cette histoire c'est celle de Luc, entre deux périodes de sa vie et en alternance. On le retrouve adulte de 43 ans, marié à « l'amie » depuis 18 ans avec deux enfants, mectonne 14 ans et mecton 11 ans mais aussi enfant d'à peine 13 ans. Son père, adjudant chef, est violent et à la « paf » facile et sa mère est effacée devant cette éducation militaire. On va le suivre comme ado puis jeune adulte jusqu'à sa rencontre avec Elisabeth qui deviendra sa femme, « l'amie ».
Il est infirmier psy de nuit et photographe portraitiste de jour, enfin quand l'agence lui donne des contrats et qu'il les honore. Dés le premier chapitre l'ambiance est donnée avec ses répliques aux pauvres démarcheurs téléphoniques, ses touches d'ironie et de dérision. Un matin en lisant ses mails, qui la plupart du temps lui proposent d'allonger son pénis ou le traitement de la petite pilule bleue, il découvre un site de retrouvaille d'anciens élèves et après quelques réticences il décide de rechercher Barbara son tout premier amour à la séparation encore douloureuse aujourd'hui. Il n'avait pourtant que 13 ans mais trente ans plus tard la cicatrice n'est toujours pas fermée. Doit-t-il mettre en péril son couple, sa famille, ses boulots pour autant ?
Bref, ce roman aura été une bonne lecture dans l'ensemble. Les événements s'enchaînent et nous entraînent dans un tourbillon de folie. L'alternance de narration donne un plus non négligeable au texte.
Malgré son talent, indéniable, vous l'aurez compris, je n'ai pourtant pas réussi à adhérer à l'ensemble du texte. Trop de longueur et quelques incohérences surtout dans son troisième emploi. Mais pour autant, c'est un livre que je conseillerais car tout le monde ne réagit pas de la même façon. Je n'abandonnerai pas pour autant Lucius von Lucius et je continuerai l'aventure avec « Qui veut la peau de Nestor Boyaux?

Résumé :
Est-il raisonnable, passée la quarantaine, de se lancer aveuglément à la recherche de son amour d'enfance ?
Quand la nostalgie laisse place à la zizanie, que le passé resurgit comme un boomerang, le long fleuve tranquille se transforme en torrent boueux
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