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Critique de paulmaugendre


Sherlock Holmes a phagocyté aussi bien son créateur que l'oeuvre entière de Sir Arthur Conan Doyle, ne laissant que quelques bribes émerger de temps à autres. Bien sûr des rééditions du Brigadier Gérard, de la Grande Ombre, le Monde perdu et quelques autres, sont programmées chez différents éditeurs et surtout en version numérique, mais le choix est assez succinct dans l'ensemble.

Alors retrouver des textes quasi inédits, la première publication datant de 1911 pour le recueil du Mystérieux au tragique, et de 1912 pour celui de la main brune, chez Pierre Lafitte dans la collection Idéal-Bibliothèque, ne pourra que réjouir tous ceux qui aiment Conan Doyle et désirent lire autre chose que les écrits de Watson consacrés à son ami détective.

Ces Contes autour du feu auraient pu être intitulés Contes au coin du feu comme l'avait suggéré l'auteur dans son avant-propos :

[Ces contes ] qui sont collectés dans le présent recueil ressortissent au grotesque et au terrifiant - des contes à lire "au coin du feu" par une nuit d'hiver. Telle serait à mes yeux l'atmosphère idéale pour de semblables récits, si un auteur pouvait choisir le lieu et l'heure pour les raconter comme un artiste choisit l'éclairage et l'emplacement pour exposer ses tableaux.



Il n'est pas besoin d'attendre les longues heures d'hiver pour déguster ces contes publié entre 1892 et 1908, la majorité toutefois l'étant durant l'année 1898, et qui procurent effroi, peur, terreur, suspense, angoisse, avec un brin de fantastique pour certains. Et même parfois l'ombre de Sherlock se profile lors d'un conte d'énigme et de suspense. Sans oublier des technologies qui semblent de nos jours dépassées mais qui pour l'époque étaient une véritable révolution et offraient ce parfum de mystère indispensable pour fournir une ambiance de surnaturel.

Souvent des médecins sont soit personnages principaux, soit des faire-valoir intéressants, l'auteur n'oubliant pas que lui-même fut médecin et que ses débuts furent difficiles, la clientèle ne se pressant pas à sa porte. C'est un peu le sort réservé au narrateur de le Chasseur de scarabées, mais un médecin dont l'exercice de son art répugne et qui préfère la science et plus particulièrement la zoologie. Et c'est ainsi que lisant par désoeuvrement une petite annonce, le docteur Hamilton est recruté par Lord Linchmère démontrant qu'il connait l'entomologie, les coléoptères. C'est une condition sine qua none, mais le travail pour lequel il embauché est quand même un peu spécial.

La suite ci-dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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