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Critique de Laureneb


Honnêtement, malgré les éloges de la 4ème de couverture, je préfère les nouvelles et romans de Sherlock Holmes à la Compagnie blanche. J'apprécie pourtant la période historique de la guerre de Cent Ans. Mais plus qu'un roman historique, j'ai lu un roman initiatique, avec un jeune héros innocent qui découvre le monde - tel le naïf Perceval en quelque sorte, avec ses horreurs comme ses beautés. Les épisodes attendus d'un tel cadre historique se succèdent à un rythme effréné : lutte contre des brigands, siège de donjons, attaque de pirates...
Ce jeune héros est entouré d'une troupe de joyeux compagnons - au sens de la "merry England", ce monde perdu idyllique, ou plutôt recréé dans l'imaginaire des écrivains du XIXème siècle industriel et du début du XXème qui face aux horreurs de la guerre moderne se réfugient dans la vision rêvée d'une Angleterre campagnarde, fraternelle, avec une vie en communauté. Si la fraternité d'armes permet le rapprochement, les barrières et les distances sociales restent préservées : le héros ne peut épouser sa belle que lorsqu'il est devenu digne d'elle, l'archer est proche du chevalier sur le champ de bataille, mais lui doit tout de même le respect. D'ailleurs, un épisode marquant est la révolte de paysans français contre leur seigneur, une situation qui est décrite comme impossible en Angleterre. de même, les campagnes anglaises sont verdoyantes, tandis que les terres de France sont désolées et ravagées.
Dommage que la partie véritablement épique n'arrive qu'à la fin, que les véritables exploits guerriers ne soient que survolés - mais c'est ce qui prouve que ce n'est pas un roman de chevalerie, ou plutôt, que ce n'est pas une épopée.
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