Un roman qui se passe à Londres, mais qui pourrait avoir pour cadre n'importe quelle autre ville : je n'ai rien vu de Londres, rien senti, rien entendu, rien perçu de son atmosphère. Une enfant délicieuse,
un bébé d'or pur, qui saura ses lettres mais n'accédera pas à la lecture, mais dont je ne partagerai ni joie ni inquiétude, tant les personnages peinent à s'incarner. Une femme, anthropologue, qui renonce à tout voyage, vit on ne sait de quoi, dont le destin me reste indifférent du début à la fin: que pense-t-elle, de quoi vit-elle, quelles joies, quelles craintes, quels espoirs la traversent, avec sa fille différente, avec ses amis pleins de bonnes intentions?
Un roman qui touche un peu à tout, la cause des femmes, la prise en charge des personnes atteintes de maladie mentale, la misère de la psychiatrie, l'anti-psychiatrie, la solidarité , les choix d'une vie... saupoudrage de bon aloi, politiquement correct, et diablement ennuyeux.
Et une curiosité: la photo de couverture de l'édition de poche est la même que celle de En cas de forte chaleur de Maggie O'Farell aux éditions Belfond.
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