L'écuyer du roi

Vous pensez certainement que L'écuyer du roi est une nouveauté éditée par Gallimard jeunesse… pas totalement. le roman est publié en 1962 aux Pays-Bas et reçoit, la même année, le prix du meilleur livre pour enfants. Fort de son succès, la France traduira ce texte des années seulement après sa sortie, d'abord sous le titre le messager du chevalier noir, puis sous celui de L'écuyer du roi.

Nous suivons Tiuri, un jeune homme prêt à se faire sacrer chevalier. Mais au terme de la nuit de veille régimentaire qu'il doit accomplir avec les autres prétendants à ce titre, un inconnu l'appelle à l'aide et le détourne de sa mission originelle. Tiuri, alerté par la détresse de cet homme, va aller à son secours et va se retrouver au centre d'une aventure dangereuse, qu'il ne soupçonnait pas. le chevalier Edwinem est mourant et lui confie une mission toute particulière : remettre d'urgence une lettre au roi d'Unauwen. Sans réfléchir, Tiuri accepte avec fierté et courage cette mission, mettant de côté son adoubement pour servir le roi d'Unauwen.

Je n'ai pas l'habitude de lire des romans de capes et d'épées et pourtant, quelle bouffée d'oxygène cela m'a apporté ! Nous suivons Tiuri dans ses pérégrinations et ses aventures pour atteindre le domaine du roi Unauwen. Il doit traverser la forêt sauvage, les grandes Montagnes et pleins d'autres villes et villages pour atteindre son but ultime. Son voyage ne sera pas de tout repos, il sera semé d'embûches et de rencontres plus ou moins fortuites. Il tombera sur des personnes mal intentionnées, qui essaieront de le distraire de son but initial, de le voler ou pire, de le tuer pour l'empêcher d'accomplir sa quête. Mais il rencontrera également beaucoup de personnes généreuses et serviables, qui finiront par devenir des amis. Je pense notamment au jeune Piak, un guide de montagnes qui aidera Tiuri à traverser les montagnes rocheuses. Des liens très forts vont se nouer entre ces deux jeunes gens, des liens d'amitié, de confiance, de respect, qui vont se développer au fur et à mesure de leurs pérégrinations. C'est beau et touchant à voir.

J'ai aimé le courage de ce jeune héros, j'ai aimé sa loyauté, sa fidélité, sa générosité et sa grandeur d'âme. Il fait partie des héros purs, bons et serviables à qui l'on s'attache facilement. Il va sans dire que Tiuri peut faire penser aux héros arthuriens de Chrétien de Troyes, père des romans médiévaux. En écrivant cela, je pense notamment à ses héros Lancelot, Erec ou encore Yvain, qui entreprennent des quêtes pour mener à la reconnaissance, la découverte de soi et la rencontre des autres. Seul écart majeur avec les romans de chevalerie de Chrétien de Troyes : ses héros sont constamment tiraillés entre leur devoir moral de chevalier et l'amour… mais point d'amour dans L'écuyer du roi… à moins que Tonke Dragt nous réserve quelques surprises dans un second volume…!

J'ai été totalement immergée dans cet univers fantastique et médiéval. Pour la petite anecdote, l'auteure a été faite prisonnière en Indonésie dans les années 1930. C'est à cette période-là qu'elle commence à écrire des histoires, en mettant notamment en scène des héros faits prisonniers, qui arrivaient à s'échapper. Finalement libérée et devenue professeur aux beaux-arts, elle se rendit compte que ses élèves se tenaient plus tranquilles durant ses cours de dessin lorsqu'elle leur racontait des histoires. C'est là qu'est né Tiuri.

Pour permettre aux lecteurs de s'immerger plus totalement dans son roman, Tonke Dragt n'hésite pas à user (et parfois abuser) de minutieuses descriptions pour bâtir une réalité plus vraie que nature. Forcément, par moment, nous rencontrons de vastes champs de descriptions vides et un peu lassantes… mais rassurez-vous, elles ne durent pas, puisque les actions s'enchaînent quand même assez rapidement.

L'écuyer du roi est le premier tome d'un diptyque, dont le second tome devrait voir le jour, normalement, dans l'année. En attendant de retrouver Tiuri par écrit, vous pouvez d'ores et déjà le retrouver à l'écran, puisque la saga de Tonke Dragt été adapté en série sur Netflix. Pour le moment, elle comporte une seule saison et six épisodes et a été chaleureusement saluée par la critique. Une saison qui devrait sans doute se poursuivre, car les aventures du chevalier Tiuri ne font que commencer… !

Vivez une épopée fantastique aux côtés du valeureux Tiuri, un écuyer parti délivrer un message au roi d'Unauwen. Un roman d'aventures médiévales, dynamique, attrayant, qui aurait quand même mérité plus d'actions et un chouïa moins de descriptions. Il reste tout de même excellent !
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Tiuri va être fait chevalier. Il n'a plus qu'une nuit à attendre, en respectant le rituel, avant d'accéder à la cérémonie.

Il lui faut simplement passer toute une nuit dans le silence sans répondre aux éventuelles sollicitations qui peuvent être autant de tests.

Pourtant, lorsqu'une voix inconnue le conjure de lui venir en aide, le jeune garçon n'attend pas longtemps avant de faire son choix.

Le devoir principal d'un chevalier n'est-il pas de secourir chacun ?

C'est le début pour le jeune homme d'une extraordinaire aventure qui prend la forme d'une véritable épopée...

J'ai aimé la manière dont l'auteur nous conte l'histoire avec un grand nombre de péripéties qui forment chacun un récit particulier.

Le mystère est partout présent car le jeune héros se lance dans l'aventure en acceptant l'idée de garder l'énigme de la lettre cachetée.

Les personnages rencontrés sont eux-aussi riches et complexes et ils contribuent à l'intérêt porté à l'histoire.

Une véritable quête à vivre !

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Moi j'ai lut le messager du chevalier noir et j'ai beaucoup aimé se livre. Je trouve que se livre est très bien écrit et j'aime beaucoup l'histoire. Normallement je n'aime pas lire mais se livre je l'ai beaucoup aimer. L'histoir parle d'un chevalier au jour de sa confirmation reçois une mission très importente il doit trouver le chevalier noir et lui donner un message très importent.

Merci d'avoir lut ma critique

On suit l'histoire de Tiuri, un jeune garçon de 16 ans qui doit être fait chevalier. Mais au lieu de ça, un homme mystérieux lui demande de porter une lettre dans un royaume lointain. Tiuri accepte. Commence alors un voyage où il va rencontrer plusieurs personnes qui vont l'aider dans sa quête.

Le résumé de base me semblait intéressant mais dès le début je n'ai pas accroché à la plume de l'auteur. Trop simpliste. J'ai trouvé les réactions de Tiuri complètement illogiques. Si vous aviez le choix entre être fait chevalier et porter une lettre quelque part vous choisiriez quoi vous ? Personnellement , je choisis d'être fait chevalier, mais bon...

J'ai bien rigolé à un certain moment. Tiuri voyage dans une forêt sombre et d'un coup : "Halte, la bourse ou la vie ! Des bandits ! Tiuri se met à trembler de tous ses membres."
Franchement la formulation m'a fait rire, c'est un peu vieillot et mal amené.

J'ai abandonné ce livre au bout de 145 pages. Je ne voyais pas l'intérêt de m'entêter plus.

J'ai lu les critiques sur ce livre et si c'est pour me taper 500 pages juste pour amener une lettre, je n'ai pas envie de continuer, voilà tout.

J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce premier tome d'un diptyque qui s'avère intéressant et charmant. Il a pas mal d'atouts pour charmer les amateurs de fantasy et surtout les curieux. Il une histoire autour de sa création et de son autrice que je trouve touchante, il y a un petit charme vintage qui me ravit et je suis plus que curieuse de découvrir le second et dernier tome l'année prochaine.

Ce roman date des années 60, ça m'a aussitôt intriguée. Nous avons un roman de littérature jeunesse qui a fait parler de lui à sa sortie, récompensée largement au fil du temps, un classique de littérature jeunesse de fantasy donc. Forcément que ça a piqué ma curiosité, sans oublier l'histoire atypique de l'autrice. J'admets qu'il a ce charme vintage, en le lisant, je pensais très souvent à Narnia qui datait de la même époque. Ça se ressent dans la manière d'écrire, c'était très cool, ça m'a de suite fait adhérer à l'ensemble, comme plongée dans une ambiance doudou. J'adore Narnia, si vous ne l'aviez pas compris.

L'histoire nous présente un jeune garçon qui souhaite devenir chevalier. Pas de chance, il est propulsé dans une quête qui le dépasse, à devoir exécuter un voyage périlleux et incertain pour sa survie. Sa mission est de livrer une lettre au roi d'Unawen, livré à l'inconnu, il va vivre une quête inoubliable et trouver de l'aide auprès d'événements inattendus. J'ai aimé cette intrigue rocambolesque et épique, avec bon nombre de rebondissements et de péripéties savoureuses. C'est rythmé, surprenant et très agréable à lire.

Alors, j'admets volontiers. Nous sommes au coeur de la littérature jeunesse des années 60, d'où le fait que je parle de charme vintage, de Narnia… c'est difficile de parler de modernité, de dynamisme, d'originalité. Je ne peux décemment pas exiger d'une oeuvre antérieure la même chose qu'un roman publié aujourd'hui, ce serait ridicule. Donc, les péripéties sont nombreuses et parfois faciles, on peut râler sur le fait qu'il y a peu de femmes – même si Lavinia est très intéressante. Il y a un côté naïf dans l'ensemble, limite candide et amusant à découvrir la quête de Tuiri, à le voir grandir, se jouer des antagonistes, se lancer dans l'inconnu sans sourciller.

Surtout que le roman est super bien écrit. On suit les pensées de Tuiri avec une grande facilité, ce qui nous permet de nous attacher au personnage. Les scènes d'actions sont sympathiques, je pense au duel à l'épée, aux scènes de poursuites. Il y a de la tension et des émotions, des doutes et des soulagements, des incertitudes. J'ai beaucoup rit devant les remarques innocentes et parfois piquantes de Tuiri ou de Piak. Ça me rappelait le Petit Prince avec ses interrogations sur les grandes personnes. Les dialogues comme les descriptions font avancer le récit, d'ailleurs les descriptions sont très chouettes, j'ai beaucoup aimé les décors, paysages décrit.

L'univers est très cool. Nous sommes dans de la fantasy traditionnelle, avec des royaumes typés “médiéval”. Nous avons des chevaliers, des conflits qui se trament à l'horizon, des duels à l'ancienne… J'ai beaucoup aimé découvrir ces trois royaumes, leurs liens, les différentes castes de chevaliers, les Cavaliers Gris. C'était passionnant, il n'y a pas de magie, pas de créatures fantastiques. J'espère en apprendre davantage lors du tome prochain. Je n'ai pas encore vu la série sur Netflix, mais en lisant les résumés, je la sens très différente du livre. Je suis curieuse sur le rendu. le livre est chouette, chaque grande partie est divisée en chapitres, et chaque grande partie est présentée avec un dessin très sympathique dans le style graphique. Comme réalisé au fusain ou à la craie, mais j'ai bien aimé le résultat.

Je terminerai avec les protagonistes. Comme tous les voyages, on rencontre de nombreux personnages qui sont sympathiques, fascinants ou dérangeants. J'ai bien aimé Tuiri, notre héros. Il est plein de ressources, fier et courageux, sans se défaire d'une belle sensibilité. Il est loyal et déterminé, il vit une quête incroyable et je me suis rapidement attaché à lui. J'ai bien aimé les Cavaliers Gris ou encore Edwinem, j'ai eu de l'affection pour ce bon Piak ou encore Lavinia. On voit peu ce beau monde, mais on apprécie leur présence, leurs actions.

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce premier tome. Il est bourré de petites choses qui le rendent sympathique, charmant et intéressant. Il est loin d'être parfait, il a même à mes yeux les défauts de ses qualités. le fait d'être un vieux livre rend l'histoire très particulière, pareil pour les thèmes développés, pour le genre de fantasy présenté. C'est à double tranchant, soit l'on plonge dedans, soit on l'estime trop démodé par rapport à la fantasy jeunesse que l'on a aujourd'hui. J'ai aimé la quête de Tuiri, les péripéties qu'il vit, sa manière d'être, les personnes qu'il rencontre. Si je manque de consistance pour l'univers, la plume est très belle, soignée et agréable à lire. Je lirais sans hésiter la suite.
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Les personnages ont joué un grand rôle pour que j'accroche à l'histoire mais il faut dire aussi qu'elle est bien servie par l'action. Il y a tout ce qu'il faut d'enjeux, de mystères et de suspense pour nous tenir captivés. Je n'ai franchement jamais vu le temps passer. C'était un page-turner efficace et génial.

L'écuyer du roi est une aventure palpitante que j'ai adoré suivre. J'arrivais aisément à imaginer les scènes. Je les voyais se dérouler comme si j'y étais. Ainsi, j'ai très hâte de découvrir l'adaptation en série qui sortira prochainement sur Netflix.

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Conte de chevalerie hors du temps, en un royaume imaginaire. Sans artifice, l'histoire se déroule en emmenant le lecteur, séduit par les qualités du héros et la clarté du style.

Tiuri mène sa quête à travers forêts, montagnes et royaumes en guerre. S'il n'a pas pu être adoubé, il saura toutefois montrer toutes les qualités d'un preux chevalier, humble et avisé.

Le lecteur à partir de 10-11 ans s'attache facilement à ses pas.

Parue en 1962 en néerlandais pour la première fois, cette histoire a déjà été diffusée en trois millions d'exemplaires tout autour du monde. En 2020, elle donne lieu à une adaptation en série originale Netflix. D'où cette couverture qui ne montre pas précisément l'esprit du livre.
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J'ai décidé d'abandonner ce roman au bout de quelques pages (200 sur 516). Ce n'est pas de mes habitudes de faire cela, je vais toujours au bout de mes lectures, encore plus si ce sont des services de presses, toutefois, j'avoue qu'en ce moment j'ai tellement de potentielles bonnes lectures dans ma pal que je n'avais tout simplement pas envie de m'obliger à aller jusqu'au bout des 516 pages de ce titre. Mon avis n'engage que moi et ce roman trouvera sûrement des lecteurs pour l'apprécier.

Pourquoi cet abandon? Dès les premières lignes j'ai eu du mal avec la plume de Tonke Dragt. Il faut savoir que ce roman est initialement paru dans les années 1950. J'ai trouvé son style assez vieillot et j'avais surtout l'impression de lire une parodie d'une histoire médiévale: les dialogues étaient pompeux et ne semblaient pas naturels. de plus, je n'arrivais pas à trouver la quête de Tiuri crédible. Les chapitres courts s'enchaînent et leurs titre nomment/résument l'aventure que le héros va vivre. En bref, ni le héros, ni l'histoire n'ont réussi à me séduire. L'écuyer du roi a été adapté en série Netflix, je vais tout de même la regarder par curiosité.

L'écuyer du roi n'a pas réussi à me séduire. Un style pompeux, un héros et des dialogues pas crédibles.
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Destinée à de jeunes lecteurs (niveau 11-14 ans), l'histoire simple : simple dans son intrigue (pas d'intrigues secondaires), dans son écriture (sauf peut-être en ce qui concerne les noms propres) et dans ses personnages. Ces derniers sont soit des alliés, soit des ennemis du héros. le monde décrit est un monde de chevalerie idéalisé où le bon roi à de bons chevaliers et le roi maléfiques d'horribles chevaliers, où celui qui se comporte avec justesse, courage et honneur sera toujours récompensé (même lorsque ses ennemis utilisent ses qualités pour tenter de le tuer).
Les personnages féminins sont quasi inexistants mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une histoire de chevalier pour les enfants écrite en 1962 !
C'est un roman efficace, qui laissera sans doute un bon souvenir lorsqu'il est lu jeune.

Un livre qui a son charme, mais à réserver aux plus jeunes tant il est simpliste et linéaire. Pas de surprise ici, pas de personnages complexes ni d'intrigues tordues, aussi me suis-je ennuyée. Certes c'est un livre déjà ancien, mais ce n'est en rien une excuse pour la platitude du style. Ce n'est pas un roman que je ferai lire à mes enfants, à moins qu'ils n'en émettent le souhait. Vrais amateurs de fantasy, passez votre chemin : vous seriez déçus !