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Critique de lucia-lilas


La plupart des poèmes de ce recueil ont été écrits en Italie alors que Du Bellay est à Rome chez le cardinal Jean du Bellay dans les années 1555. S'il est content de partir, de faire ce voyage dont rêvent tous les poètes humanistes, très vite, c'est la déception et l'amertume qui l'emportent: son rôle d'intendant l'ennuie fermement: "Je suis né pour la Muse, on me fait mesnager", les moeurs romaines le déçoivent, et très vite, c'est le mal du pays qui le fait souffrir.
le ton est sincère et les mots sont simples et émouvants, c'est peut-être pour cela que ces sonnets sont si beaux: "Je me contenterai de simplement écrire/ Ce que la passion seulement me fait dire/ Sans rechercher ailleurs plus graves arguments" Cette poésie est vraiment touchante et l'on ressent aisément toute la douleur de l'exilé qui souffre de façon poignante. Il veut que ses textes soient;" ... une prose en rime et une rime en prose". En lisant ces textes, on se sent proche de l'homme malgré les siècles qui nous séparent, c'est vraiment troublant...
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