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Critique de le_Bison


Parfois je ris tout seul...

AVERTISSEMENT : le titre de ce livre est totalement fictif


aucune ressemblance avec un lecteur... bla bla bla... bla bla bla...

De cela, tu t'en doutais avant. Mais l'époque que nous vivons mérite donc ce préambule, pour éviter toute velléité à procès intenté. Parfois je ris tout seul est une élucubration probablement sous emprise de l'alcool de la part de l'auteur, parce que je ne ris jamais, seul ou accompagné. C'est bien connu. Je ne ris jamais, j'ai la gueule triste comme d'autres ont l'amour triste, moi c'est la vie, tout court. Alors, tu vas me dire pourquoi ai-je entrepris la lecture d'un tel bouquin, dont le titre feel-good ne te ressemble guère.

Et finalement, après moult hésitations et bières, j'ai ouvert les premières pages, elles se lisent vite, nettement plus vite qu'une première gorgée de bière qui épanche la blancheur de sa mousse sur mes lèvres asséchés. Oui, j'ai les lèvres sèches, pas toi ? Et j'y ai pris un certain plaisir, non pas de voir ces lèvres s'humidifier mais de lire ces petits mots. de minuscules écrits, une page ou deux maximum, genre pensées instantanées dans lesquels j'y ai pioché quelques moments de spleen, des situations absurdes, des passages cyniques, mes maux du quotidien.

Le sujet de prédilection, l'absurdité de l'instant ou le triste destin de la vie de couple à l'image de ce bouquet fané sur la couverture. Les défauts de ma femme, ceux de toutes les femmes, mes penchants misogynes, mes dérapages au quotidien, la tristesse qui me colle à la peau. Oui, ce livre parle de moi, le pauvre type qui fantasme sur une brune en talons aiguilles, le pauvre type qui a peur de se regarder dans le miroir, un reflet à faire peur les belles brunes, autant que le silence d'un homme dans le lit d'une femme après l'amour - ou avant - brune ou blonde. Une nouvelle Ford, le bruit d'une tondeuse, un téléphone qui sonne ou pas, des heures qui s'écoulent à Tokyo dans un hôpital ou dans une chambre d'hôtel, la rencontre d'un chien, d'un ours ou d'une langouste, bref y'a du tout et surtout du n'importe quoi qui que peu importe car

Parfois je bois tout seul.
Parfois je lis tout seul.
Parfois je ris tout seul...
(Rayer les mention inutiles)
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