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Critique de Mamzellegazelle


*** Masse critique avril 2021 ***


Merci à Babelio et aux éditions Castermann pour l'envoi de cette bande dessinée lors de la dernière masse critique.

Nous sommes fin 18ème en France après la condamnation à mort de Louis XVI et que le pays sombre dans la terreur en pleine guerre civile.
Un drôle de personnage, alcoolique, un regard à vous glacer le sang, pas sympathique du tout, un peintre en manque d'inspiration c'est ... Lazare Bruandet.
Après avoir défenestrer son épouse sous un accès de colère, ce personnage sur le déclin qui sortait facilement son épée et son pistolet doit fuir en campagne pour échapper à la maréchaussée.
Mais cette campagne n'est pas aussi tranquille qu'il n'y parait : milice, brigands, soldats se livrant à toutes sortes d'exactions malsaines.
Accueilli toutefois par des moines et des villageois, Lazare Bruandet devra retrouver son inspiration de peintre à la dérive.


Je n'ai pas vraiment été conquise par ce roman graphique.
Beaucoup de textes dès les premières bandes, des dessins secs sans recherches du détail, un personnage principal effrayant, l'encrage de la bande dessinée est brouillonne et aucune harmonie dans les dessins.

Cependant : Frantz Duchazeau a retranscrit parfaitement le climat de violence de cette période en France, ainsi que la peur des habitants.
Il a aussi réussi également à combler la biographie de ce peintre totalement inconnu en inventant une tranche de sa vie.
Lazare Bruandet a bel et bien existé, a bel et bien défenestrée son épouse et trouva refuge chez les moines, et c'est de cet épisode dont il est question ici.
Frantz Duchazeau lui inventera une enfance noire, et d'autres aventures qui auraient pu lui arriver.

Lazare Bruandet (1755 - 1804) , peintre naturaliste de plein air dans les environs de Paris, précurseur en France dans ce modus operandi (courant en Italie), n'arrivera que bien plus tard avec l'Ecole de Barbizon.

Une trame de fond intéressante mais malheureusement le graphisme m'a déçue.
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