Payot - Marque Page - Frantz Duchazeau - Les derniers jours de Robert Johnson
Les morts sont finalement plus vivants que moi.
L’ode est très noble, belle, tout ce que vous voulez, mais trop outrée pour mes oreilles sensibles toutefois, que voulez-vous ! La mesure, la vérité en toutes choses, n’est plus appréciée de nos jours.
Pour avoir du succès, il faut écrire des choses suffisamment compréhensibles pour qu’un fiacre puisse les chanter tout de suite, ou tellement incompréhensibles que cela plaît justement parce que personne de sensé ne peut les comprendre.
Wolfgang Amadeus Mozart
Mon père dit, quand on est enfant, on ne sait pas qu'on vit. On vit, c'est tout. Une fois adulte, on repense à son enfance avec tant de bonheur... Parfois même ça fait du mal de repenser à son enfance.
Peut-être faut-il simplement penser aux choses pour qu'elles arrivent ?
Est-ce que les choses sont belles parce qu'elles sont éphémères ?
Je ne peins que pour le plaisir de l'instant.
Ceux qui prennent conscience de la mort très tôt ont un parcours plus intéressant.
Qu'est-ce qui fera qu'on ne regrettera pas la vie qu'on a menée? En ce qui me concerne, je crois avoir trouvé la réponse... préserver le passé avant qu'il disparaisse à jamais.
- … Et Robert ( Johnson ) ? Il faisait comment ici ? Il se prenait des chaussures dans la gueule ?
- Non, lui, il était charismatique. Et par dessus tout, il s'en foutait, c'est l'public qui devait le conquérir. Robert n'était pas quelqu'un comme tout le monde... Quand il jouait avec son slide, il pouvait hypnotiser une salle entière.
- Est-ce que les choses seront toujours là ?
- Tu veux dire le monde ?
- Oui.
- Je ne sais pas.
- Maman ? Est-ce qu'on peut figer le temps comme une photo qui arrête un moment ?