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Voici le portrait un peu iconoclaste d'un peintre français hors-la-loi qui fuit la Terreur qui s'est emparée de la France révolutionnaire. En effet, celle-ci vient d'exécuter sur la place publique son bon roi Louis XVI alors que le pays s'enfonce dans la crise. Moi, je dis qu'il y a parfois des circonstances atténuantes vis à vis de la loi. Bref, cela dépend du régime.

On fait la connaissance de Lazare Bruandet, un fin bretteur bagarreur et jaloux, qui va s'intéresser à une jeune fille d'aubergiste. Il a du mal à s'extirper du monde de la violence et de l'alcool facile dans une époque assez troublée, je l'accorde. Il va peindre comme il respire sans fioriture, ni académisme. Cela va donner soi-disant des oeuvres assez intéressantes qui font avant-gardistes.

Cependant, on ne verra pas du tout la moindre toile qu'il produit car on s'attarde plutôt sur la personnalité assez bourrue et parfois fantasque de ce personnage traumatisé par des soldats durant son enfance.

A noter qu'il n'était pas tendre avec les femmes puisqu'il a défenestre sa concubine qu'il accusait d'infidélité alors qu'il fréquentait lui-même des cabarets. Il a été condamné à mort et pourchassé par les autorités. Il a réussi à vivre caché dans la forêt de Fontainebleau à l'aide de la complicité d'un ami peintre également.

Il maniait mieux l'épée que le pinceau diront ses détracteurs. A vous d'en jugez ! On peut le trouver assez intéressant mais moi, je n'en garde pas un bon souvenir. Il est peu connu comme peintre mais l'auteur Frantz Duchazeau nous le fait découvrir du fait de sa vie très tumultueuse entre violence et folie. Comme dit, très peu pour moi même si objectivement, cela se défend quand même.
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Lorsqu'en 1793 le roi Louis XVI meurt sur l'échafaud, nombreux sont également ceux qui perdent la vie ces années là. C'est dans ce contexte que Lazare Bruandet, peintre naturaliste porté autant sur la bouteille que sur la bagarre doit fuir la ville.

Le peintre parisien joue un rôle décisif dans le développement de l'art du paysage. Il est en totale rupture avec le cadre institutionnel de son époque avec sa pratique de la peinture en plein air dans les forêts environnant Paris.
Mais suite à un coup de sang et une jalousie mal placée, au retour de chez sa maîtresse il défenestre sa compagne. Il ne trouve de salut que dans la fuite à l'abri de cette campagne qui l'a vu grandir.

Déjà difficile du temps de son enfance, la vie y est devenue périlleuse. Sa maison est en ruine, il se réfugie alors chez les moines à qui il finira par apprendre à se défendre contre les milices. Mais aussi à l'auberge où la servante accorte se prend d'amitié pour lui, admirative du travail du peintre.

Partout c'est le chaos. On échappe aux milices pour tomber au mains ou sous les coups de l'armée ou des pillards. Il faut se défendre, mais il faut aussi survivre. C'est ce que fera le peintre dans les forêts qu'il affectionne, lui l'artiste spécialiste de la nature, amoureux de ces paysages qu'il peint à l'envi. Rien ne lui fait peur, cet artiste alcoolique au mauvais caractère a cependant une certaine dextérité à manier l'épée et les armes autant que ses pinceaux.
Si le personnage a réellement existé, et si sa folie et son amour de la peinture naturaliste sont bien réels, l'auteur lui a créé une enfance à la hauteur du personnage. Car il semble qu'il a réellement tué sa compagne et fuit dans la forêt de Fontainebleau, poussé par une forme de folie autodestructrice qui transparaît à chaque page.

L'ensemble est porté par un graphisme brut, sombre, fait de peu de traits affinés ou précis, mais plutôt d'une sombre représentation à l'image de cette époque si dangereuse pour ceux qui l'ont connue. Une forme de folie émerge de ces dessins, de ces pages parfois denses et sombres, d'autre fois plus lumineuses, à l'image de l'artiste tout en excès et en fulgurance.
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Une vraie déception avec cet album. Alors que le sujet est attirant, le scénario assez bien ficelé, le dessin est rebutant, dur, brouillon. Les personnages sont anguleux et les paysages sans vrai relief. Nous ne sommes pas loin parfois de la caricature.
Certes un BD noire mais au sens propre et figuré.
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Lazare Bruandet, artiste peintre, fuit Paris avoir défenestré sa femme. Il se réfugie dans la foret pour peintre la solitude et la foret qu'il aime tant.

Ce personnage réel mais à la biographie peu connue est fraîchement antipathique. Violent, alcoolique, irascible... en dehors d'une certaine poésie dans ses paroles et son talent aux pinceaux il n'a aucune qualité.
L'histoire se déroule après la révolution et le contexte de terreur et d'instabilité que vivent les français est particulièrement bien rendue. Pour le reste j'ai trouvé que le scénario manquait de fluidité. J'ai même réussi à le trouver confus alors qu'au final il ne se passe pas grand chose.
Malheureusement je nai aucune affinité pour se dessin que je trouve assez laid. Cela manque de netteté, de détail et de couleur. Il n'arrive pas à faire passer les émotions qui pourraient clarifier le scénario ou attendrir le lecteur face à cet anti héros.
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C'est à la faveur de la dernière masse critique que j'ai pu lire la BD de Frantz Duchazeau, auteur que je ne connaissais pas. J'ai pu découvrir le personnage romanesque et haut en couleur de Lazare Bruandet, peintre hors-la-loi, qui se réfugie dans la forêt après avoir défenestré sa compagne (j'oubliai de dire que ce Bruandet n'est pas particulièrement sympathique !). Nous sommes au temps de la Terreur, le roi vient d'être guillotiné et la violence est partout : entre les miliciens, les révolutionnaires, les soldats, la période est à l'anarchie. Bruandet, hanté par de terribles souvenirs d'enfance, trouve refuge auprès de moines, qu'il aide à se défendre contre les milices citoyennes. Pourtant, il ne trouve jamais le repos, même auprès d'Hollandine, jeune aubergiste qui semble plutôt éprise. Son but est de peindre la nature, sans se préoccuper de la postérité.
Les dessins sont très secs, le personnage de Bruandet taillé à la serpe, avec de nombreuses vignettes sans paroles. J'ai apprécié de découvrir ce destin même si je n'ai pas vraiment accroché sur le graphisme. Pour tout dire, je pense que je m'attendais à un récit picaresque dans le genre des "Indes fourbes", d'où ma déception.
Merci à Babelio et aux éditions Casterman
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Frantz Duchazeau a laissé Mozart à Paris pour suivre les traces de Lazare Bruandet dans la forêt de Fontainebleau. Alors Mozart, tout le monde connaît, mais Bruandet ? Un nom découvert lors de recherches concernant la peinture du XVIIIe siècle qui a fait tilt, un peintre paysagiste dont on sait peu de choses si ce n'est que, révolutionnaire de 89 désabusé, il était porté sur la dive bouteille, prenait facilement la mouche, sortait son épée à la moindre escarmouche et fut contraint de se terrer en forêt pour échapper à la maréchaussée. Il n'en fallait pas plus pour enflammer l'imagination de Frantz Duchazeau qui, dans l'album le peintre hors-la-loi paru aux Éditions Casterman, comble les vides et nous dresse avec panache le portrait romancé de cet homme hors norme qui n'aimait rien tant que peindre hors les murs.

« Ils ont raccourci l'cochon !... » Nous sommes le 21 janvier 1793 et l'cochon n'est autre que le roi. Indifférent aux clameurs qui montent de la rue, Bruandet quitte précipitamment la couche de sa maîtresse, pris d'une pulsion irrésistible d'aller peindre. Semblant ignorer le déchaînement de violence qui l'entoure, il foule le pavé à grandes enjambées quand au détour d'une rue il rencontre son ami Jean Duplessis-Bertaux et tous deux vont se rincer le gosier au « Petit Don Quichotte », la taverne du coin. Après de vives discussions bien arrosées mêlant considérations sur la peinture et narration d'actes révolutionnaires révolus, c'est un Bruandet en pétard la bouteille à la main qui quitte l'endroit. « Que faire quand le ciel n'est plus à la hauteur de vos rêves ? Que faire d'autre en ce monde à part s'enivrer ?! Peindre, jusqu'à en crever!! ». Et c'est là qu'il aperçoit sa concubine en galante compagnie. Il la suit jusqu'à l'appartement et dans un accès de rage la défenestre. Fuyant la gendarmerie nationale tout juste née, il se réfugie dans la forêt de son enfance non sans avoir récupéré au passage son matériel de peintre. Son seul désir ? Peindre, encore et toujours, peindre le plus fidèlement possible cette nature si belle et rien d'autre. Mais la campagne n'est pas aussi paisible qu'on pourrait le croire au premier abord. On y croise brigands, milices citoyennes et soldats se livrant à toutes sortes d'exactions. Les villageois tout comme les moines qui l'ont accueilli aspirent à se défendre. Ajoutons à cela les souvenirs et traumatismes de l'enfance qui remontent à la surface par vagues successives et la rencontre d'Hollandine, la fille d'un aubergiste. Autant dire que, à son grand dam, notre peintre se verra souvent contraint de délaisser le pinceau au profit de l'épée voire du pistolet ...

De la réalité à la fiction
L'auteur retranscrit parfaitement le climat de violence et de peur qui régnait à Paris comme dans les campagnes durant La terreur. Après la toile de fond, passons au sujet principal de notre histoire.
Naturaliste avant l'heure, en rupture avec le cadre institutionnel de l'époque, Lazare Bruandet, (1755-1804) était un adepte de la peinture en plein air qu'il pratiquait dans les forêts environnant Paris, s'avérant être un précurseur en ce domaine puisque ce modus operandi alors courant en Italie et les pays flamands n'arrivera qu'une trentaine d'année plus tard en France avec les artistes de l'école de Barbizon. Il défenestra effectivement sa compagne qu'il soupçonnait d'infidélité et alla se mettre au vert dans les ruines d'un ancien prieuré. C'est de cet épisode bien précis qu'il est question dans l'album. le bédéiste va combler les lacunes de la biographie en imaginant les aventures qui auraient pu lui arriver. Il lui inventera une enfance, faisant ainsi de ce personnage un être complexe, tourmenté, en proie à ses démons et ses souffrances. Quant à l‘amitié imaginaire avec Berteaux (peintre, dessinateur graveur bien réel qui assista effectivement à l'exécution de Louis XVI) elle lui servira à exprimer de façon vivante le point de vue sur l'art de Bruandet, ce fustigeur des salons qui faisait si peu de cas de la postérité.


Quand un bédéiste portraiture un paysagiste
Angoumoisin monté à Paris, Frantz Duchazeau a fait ses débuts dans divers journaux et magazines tels Spirou et Mickey. Après avoir produit plusieurs albums scénarisés par d'autres dont Gwen de Bonneval et Fabien Vehlmann, il oeuvre désormais en solo. L'art est souvent présent dans l'univers de l'auteur. Avant de s'attaquer à la peinture, il a parcouru le domaine musical à travers le Rêve de Meteor Slim (2008), Les jumeaux de Conoco Station (2009) Blackface Banjo (2013), tous 3 parus aux éditions Sarbacane, Lomax (2011, Dargaud) et enfin Mozart à Paris publié tout comme le peintre hors-la-loi chez Casterman. Outre l'éditeur, on peut noter une similitude entre les deux albums dans le traitement graphique, les vues de Paris étant très vite remplacées par celles de la campagne. Mais ici, ce qui frappe avant tout c'est la beauté et le réalisme des compostions représentant la ruralité du XVIIIème siècle. S'il n'a pas reproduit de tableaux de Bruandet (sauf un, selon ses dires), Frantz Duchazeau s'est inspiré de plusieurs paysagistes du XIXe siècle et le résultat est bluffant. Précisons également qu'il utilise une palette graphique extrêmement variée servant à merveille le scénario. le côté gravure ancienne est particulièrement mis en valeur dans les scènes parisiennes et les paysages de ruines. Les scènes équestres sont de facture plus classique et le rendu est fort élégant. Son trait charbonneux retranscrit à la perfection les tourments du peintre au visage de plus en plus terrifiant, se désagrégeant presque. le dessinateur étant un pur adepte du noir et blanc, c'est la coloriste Drac qui oeuvrera pour la mise en couleur et viendra ainsi apporter une touche finale harmonieuse de toute beauté. Mais toutes ces images ne sont pas que belles : elles sont narration en elles-mêmes et témoignent du formidable talent de conteur, de la très grande maîtrise de la mise en scène et du découpage taillé au cordeau de l'auteur. Planches muettes contemplatives et scènes d'actions rythment ce récit picaresque. La qualité et la profondeur du texte viennent parachever le tout.

Formidable récit hors-air-du-temps que ce peintre hors-la-loi !. Avec un tel personnage, on est loin du politiquement correct. Qu'est ce que ça fait du bien !!!
Chronique sur L'accro des bulles
Lien : https://laccrodesbulles.fr/2..
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*** Masse critique avril 2021 ***


Merci à Babelio et aux éditions Castermann pour l'envoi de cette bande dessinée lors de la dernière masse critique.

Nous sommes fin 18ème en France après la condamnation à mort de Louis XVI et que le pays sombre dans la terreur en pleine guerre civile.
Un drôle de personnage, alcoolique, un regard à vous glacer le sang, pas sympathique du tout, un peintre en manque d'inspiration c'est ... Lazare Bruandet.
Après avoir défenestrer son épouse sous un accès de colère, ce personnage sur le déclin qui sortait facilement son épée et son pistolet doit fuir en campagne pour échapper à la maréchaussée.
Mais cette campagne n'est pas aussi tranquille qu'il n'y parait : milice, brigands, soldats se livrant à toutes sortes d'exactions malsaines.
Accueilli toutefois par des moines et des villageois, Lazare Bruandet devra retrouver son inspiration de peintre à la dérive.


Je n'ai pas vraiment été conquise par ce roman graphique.
Beaucoup de textes dès les premières bandes, des dessins secs sans recherches du détail, un personnage principal effrayant, l'encrage de la bande dessinée est brouillonne et aucune harmonie dans les dessins.

Cependant : Frantz Duchazeau a retranscrit parfaitement le climat de violence de cette période en France, ainsi que la peur des habitants.
Il a aussi réussi également à combler la biographie de ce peintre totalement inconnu en inventant une tranche de sa vie.
Lazare Bruandet a bel et bien existé, a bel et bien défenestrée son épouse et trouva refuge chez les moines, et c'est de cet épisode dont il est question ici.
Frantz Duchazeau lui inventera une enfance noire, et d'autres aventures qui auraient pu lui arriver.

Lazare Bruandet (1755 - 1804) , peintre naturaliste de plein air dans les environs de Paris, précurseur en France dans ce modus operandi (courant en Italie), n'arrivera que bien plus tard avec l'Ecole de Barbizon.

Une trame de fond intéressante mais malheureusement le graphisme m'a déçue.
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Excellent album qui raconte, je m'empresse de le dévoiler, la vie d'un personnage ayant réellement existé et dont j'ignorais l'existence, le peintre Lazare Bruandet (1755-1804). C'est qu'il est romanesque à souhait, il fréquente les bas quartiers, s'enivre, se bat et préfère quitter la capitale pour se mettre au vert. Peu connu de son vivant, sauf sans doute pour ses frasques, il ne l'est pas beaucoup plus de nos jours, mais -je ne sais pas si c'est exact-, Frantz Duchazeau lui fait dire qu'il ne peint pas pour la postérité.

Le bédéiste reproduit formidablement l'époque, la violence, la folie du peintre. le trait est parfois simplement esquissé notamment dans les souvenirs d'enfance. Lazare Bruandet n'est pas un personnage particulièrement sympathique (il a quand même, par accident certes, mais quand même, défenestré sa compagne qu'il soupçonnait d'adultère alors que lui ne s'en privait pas) mais lui et Frantz Duchazeau emportent tout sur leur passage et je n'ai pu m'empêcher de lire à toute vitesse cet album et de le reprendre pour savourer et ne rien en rater. Et comme de coutume avec ce genre de livres, je suis allé me renseigner sur la vie et l'oeuvre de Bruandet.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Assez lent dans sa mise en place, la BD peut sembler excessivement bavarde dans un premier temps. S'y laisser prendre ne m'a pas donc pas été particulièrement aisé. Pour autant, passé la première moitié, l'ouvrage se découvre particulièrement prenant et le personnage attachant, quittant son masque d'ivrogne bagarreur pour révéler un visage d'artiste passionné dont les tirades sont pleines de belles vérités et la pensée tout à la fois généreuse et tourmentée. Où s'arrête le personnage et où commence l'auteur qui lui donne corps ici ? Car on sait finalement peu de chose de Lazare Bruandet dont est ici dépeint le portrait et dont l'oeuvre reste mal connu.
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L'artiste hors du monde
Après son remarquable Mozart à Paris, Frantz Duchazeau se propose de nous conter le destin d'un peintre méconnu qui eut pourtant une vie romanesque et haute en couleur méritant d'être racontée…

Peintre virtuose, talentueux bretteur, Lazare Bruandet fut aussi un révolutionnaire exalté avant de devoir fuir le Paris révolutionnaire après le meurtre de son épouse… Sanguin et taciturne, peu soucieux de se faire un nom ou de passer à la postérité, il est hanté par son art et semble peindre pour fuir le tumulte du monde, désabusé par la bêtise de ses contemporains…

Porté par un dessin somptueux qui rend hommage tant à l'oeuvre de Lazare Bruand, le Peintre hors-la-loi est un récit touchant et foisonnant qui interroge sur le lien unissant l'artiste au monde et s'achève sur une note tragique et délicieusement romantique…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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