Les gardiens d'Ülgeriin, tome 3 : Fil d'Or

Comme la vie qui trop souvent ne se résume qu'à la flamme vacillante d'une bougie. Puissante, fragile, douce et irradiante, aussi précaire qu'un fil rendu au-dessus du vide.

Tant que tu vivras, je serai en toi. Comme tous ceux qui sont partis et qui veillent sur toi depuis les étoiles.

Tu es mon éclat de lumière, celui qui me guide dans les ténèbres, Cléa, chuchota-t-il. Ma seule étoile dans le ciel. Toute ma vie, je t'ai cherchée... et j'ai fini par te retrouver.

Dans ce cas, sois le phénix qui renaît de ces cendres-là, martela-t-elle avec force. Si tu es ici devant moi, c'est que tu as refusé que les passé te détruise et que tu lui as craché au visage. Pour moi, c'est plutôt une preuve que tu as décidé de vivre malgré tout.

N'aie pas honte du passé, fiica mea, lui intima Jonas d'une œillade sévère. C'est le passé qui nous a construit, qui fait de nous ce que nous sommes.
Sans lui, nous n'aurions aucune assise, aucune racine grâce auxquelles prospérer pour accueillir le futur.

Le passé n'a d'influence sur le présent que si tu lui en donnes le pouvoir.