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Critique de alouett


En 2002, Aurélien Ducoudray apprend qu'une mission humanitaire doit partir dans les semaines à venir pour la Bosnie. L'action est organisée par Arlette (professeur dans un Collège privé qui se situe à deux pas de chez lui) et fait partie du projet pédagogique de sa classe de Quatrième. Aurélien Ducoudray tente le tout pour le tout. Il décroche un entretien avec l'enseignante dans le but de faire partie de son équipe.

Arrivés sur place, les bénévoles sont déjà en train de charger l'unique camion qui contient les dons faits à l'Association "JDA Evasion" pour les réfugiés bosniaques. Grâce à un heureux concours de circonstances, Ducoudray est amené à remplacer au pied-levé un des bénévoles car outre l'aide qu'il pourra apporter sur le terrain, son expérience et ses compétences en tant que photographe de presse font de lui une excellente recrue.

On est si bien accueilli dans cet album qu'il est très facile d'emboîter le pas d'Aurélien Ducoudray. le rythme est enlevé et le ton amusé, deux indices qui laissent présager que la lecture sera agréable.

L'originalité de la scène de départ donne le "la" : le scénariste décrit comment il a eu connaissance de la mission humanitaire (en lisant un vieux numéro d'un hebdomadaire féminin). Sachant que mariages, remises de médailles, matchs de foot locaux… sont habituellement le genre d'événements qu'il couvre, on imagine donc facilement ce que cette opportunité représente pour lui (à l'époque, il travaille en tant que photographe de presse pour un quotidien. Avant de partir dans le témoignage de cette expérience bosniaque, Ducoudray fait le bilan de sa connaissance du sujet qui se limite – comme la grande majorité d'entre nous – à une succession de représentations sur la Bosnie essentiellement héritée d'une culture médiatique « grand public ».

Le récit se concentre essentiellement sur le séjour en Bosnie mais l'auteur y intègre régulièrement quelques brèves historiques nous permettant de revenir sur les événements traversés par le peuple bosniaque.

Un trait de caractère est utilisé pour représenter chaque intervenant : le gourmand, le caractériel, le susceptible… Cela donne un côté ludique à la lecture. La palette d'individus est riche, leurs personnalités respectives pimentent et égayent le récit, à commencer par Arlette, responsable de la mission humanitaire et femme au caractère bien trempé.

Les dessins de François Ravard emportent le lecteur dans un élan de bonne humeur. le trait est alerte, détaillé et très vivant.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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