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Critique de tchouk-tchouk-nougat


26 avril 1986, explosion à la centrale nucléaire de Tchernobyl. Les alentours sont évacués, et la zone devient une ville fantôme. Les maisons sont rasées, la terre retournée, les animaux abattus...
Les mois ont passés, nous sommes l'hiver qui suit la catastrophe. Kolia est un jeune garçon que son père embarque en zone d'exclusion pour chasser le chiens, contre quelques pièces.

Kolia est un jeune garçon attendrissant, son coeur est trop tendre pour tuer les chiens comme le lui ordonne son père. Il ne comprends pas très bien pourquoi la zone est abandonnée et pourquoi l'abattage des chiens est ordonnée. Les autres membres du groupe sont beaucoup plus difficile à cerner. Il y a "le sanglier", le père de Kolia. Un homme un peu bourru et dur mais il semble droit et honnête. Et puis il y a leur deux compères, eux sont un peu fous. On a du mal à se faire une idée sur eux pour le moment.
La mise en place est plutôt bien faite quoique qu'il n'y ait rien qui, pour le moment, nous fasses bondir de notre chaise.
Néanmoins j'ai beaucoup aimé les ambiances. Tout d'abord le sujet abordé est peu courant en bande dessinée, et ça c'est toujours agréable. Les auteurs nous font découvrir la zone fantôme entourant Tchernobyl plusieurs mois après leur abandon. On y ressent cette atmosphère lourde de cette catastrophe nucléaire. La classe abandonnée, cette fête foraine qui jamais n'ouvrira, une vie arrêtée brutalement... Et la végétation qui commence à reprendre ses droits. On prend une autre mesure de ce qui c'est passé, outre ce nuage radioactif qui s'est répandu en Europe. Une vision qui mérite d'être racontée!
La dernière page nous promet un autre développement qui saura surement faire prendre de l'ampleur à l'histoire après ce bon début. Bonne mise en place donc!

Le dessin est agréable. Une ligne claire facile à déchiffrer aux couleurs elles aussi agréables.
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