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Critique de frandj


Cette collection de récits a quelque chose de réjouissant, puisqu'elle met en scène la mort d'odieux dictateurs, qui méritaient un châtiment. C'est donc une revanche que les peuples opprimés obtiennent trop tardivement. Mais il vaut mieux tard que jamais…

La fin de ces personnages varie beaucoup. le suicide d'Hitler intervient comme dans un crépuscule des dieux. Khadafi, Ceaușescu et plus anciennement Mussolini ont eu une mort sordide ou minable. Certains, comme Trujillo (en République Dominicaine), ont été tués dans un attentat. D'autres ont échappé de peu à une mise en accusation et peut-être à l'exécution, sauvant leur vie par un prompt exil: c'est le cas de Ben Ali ou de Mobutu. Il y a les morts secrètes, dont l'annonce est retardée et:ou soigneusement mise en scène, notamment en Russie: Staline et Brejnev; la mort de Franco relève aussi de ce cas de figure. Enfin, pour les dictateurs les plus chanceux, il y a eu un décès paisible…

Les hommes ne sont pas égaux devant la mort. Il en est de même pour ces sinistres personnages qui ont usé et abusé de leur pouvoir pendant des années et qui ont eu beaucoup de sang sur leurs mains.
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