Ce récit est déroutant mais très structuré : c'est ce qui fait sa force. Il fait découvrir
Jean-Michel Basquiat, ce peintre de génie, mort après avoir grillé sa courte vie à une vitesse sidérante. Sans qu'il soit rendu attachant par le narrateur, il n'en reste pas moins émouvant. Ce jeune homme a connu la misère puis la fortune. Sans palier de décompression. Et
Pierre Ducrozet en parle très bien, d'une façon universelle. En mai dernier, me promenant dans le cimetière de Greenwood à New-York, j'ai cherché désespérément sa tombe, sans connaître vraiment
Jean-Michel Basquiat. Je me promets de persévérer l'an prochain et de chercher celle de
Michael Stewart également dont le sort qui m'était jusqu'alors inconnu m'a profondément marqué. Je vous laisse, futur lecteur, découvrir cette histoire tout aussi tragique. Bravo donc à
Pierre Ducrozet pour m'avoir nourri de bien des façons.
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